SUI - 451 — SUI 37,3oo 1. c- de superf. Les cotes, très-découpées, offrent un grand nombre de golfes, de baies et d’îles dont les plus con-liidér. sont : OEIaud , Gottlaud, Farœn et Aland. La surface de ce pays est unie et entrecoupée par beaucoup de riv., lacs, marais et bruyères; les prineip. riv. sont : le Tornéa, le Kalix,leLuléa, l’Uméa,rAngermana,Ia Liusne, le Dal,laMo-tala; parmi les lacs on distingue ceux ds Wener, de Wetter, le Hielmar, le Mœlar, le Silja , etc. ; on y trouve de vastes forêts. Malgré sa latitude élevée, la température est assez douce. Le sol, généralement sablonneux, produit de l’orge, aaigle et avoine, mais en quantité insuffisante. Les pommes de terre, légumes, houblon, lin, chanvre et tabac sont abon-dans ; parmi les fruits on distingue les pommes, poires, cerises et baies sauvages; les bois de pins fournissent de la charpente, de l’ébénisterie, du charbon, de la poix et du goudrou ; chevaux d'assez belle race, bétes à cornes chétives, moutons nombreux, porcs, chèvres, rennes et lièvres; pêche très-productive; mines d’or, cuivre, plomb, fer excellent, houille, soufre, marbre, granit et ardoises. L’industrie e*t peu avancée ; la préparation des métaux eu forme la branche la plus importante. Le commerce exporte fer, cuivre, planches et goudron; et importe grains, vins , coton , thé et denrées coloniales. La Suède est divisée en a5 préfectures: Bothnie septeut. , Bothnie occident. , Werter-Norrlaud, lœmllaud, Stockholm, Upsal, Westeras, Nykœpiug, OErebro, Carlstad, Stora-Kopparberg, Ceüeborg, Linkœpiug, Calmar, Jœnkœ-ping, Kronoberg, Blening, Skaraborg, Elfsborg, Gœleborg-et-Bohus, llalmstad, Cbristianstad , Malmœhus, Gottland, OKIand. a,800,000 h. SUEZ, golfe, situe dans la partie N.de la mer Rouge__ Autre (isthme de); il unit l’Afrique à l'Asie. — A^tre, v. de la Basse-Rgypte, sur la mer Rouge, 27 1. E. du Caire ; elle est mal bâtie, et contient des chantiers de construction, une douane, 12 mosquées ; commerce de blé. Les Français la prirent en 1798. SUFFIELD, commune des Etats-Unis, Etat de Counec-tieut. 2,700 h. SUFFOI.K, comté d’Angleterre, au S. de eelui de Norfolk ; ao3 I. c. de superf.; au S.-H., la mer du Nord y forme plusieurs golfes; il est arrosé par le Great-Ouse, le Little-Ouse, le Wavenay, la Stour. Le sol produit des grains, sarrasin, légumes, fourrages; bêtes à cornes nombreuses. 271,000 h. Ipswich, chef-l.—Autre, comté des Etats-Unis, Etat de Massachusetts. 44,000 h. — Autre, comté, Etat de New-York. a5,ooo h. SITGAU-GREEK, commune des Etats-Unis, Etatd’Ohio. 1,900 J). SUGÈRES, vg. de Fr.,dép. du Puy-de-Dôme; arr., i3 1. S.-E. de Clermont-Ferrand.cant. de S.-Dier, poste de Billom. 1,690 h. SUtiUlTEVD, v. de la Turquie d’Asie, Anatolie, samljak de Sultan-Euni, 12 I. N. d’Eski-Chcher. SUHESCUN, vg. de Fr., dép. des B.-I'yrénées; an\, 9 1. O. de Mauléon, cant. d’Idoldy, poste de S.-Palais. 470 h SUHL, v. des Etats prussiens, prov.de Saxe; régence, ni. S.-O. d’Erfurt; inspection des miues; fabr. d’armes et outils. 2,200 h. SUIPPES, v. de Fr., dép. de la Marne, chef-l. de cant.; arr. et poste de Châlons-sur-Marue; chambre coosultative des manuf., arts et métiers; fabr. considér. d’étoffes de laine grossières cl solides dites eversins; filât, de laine, teintureries, tanneries; commerce de laines; foires d’un jour, les 12 mars, 9 mai, 4 juillet, 29 août, 21 septembre, 5 novembre. 2,290 h. S. (la), riv.; sa source à Somme-Suippes (Marne), passe à Suippes, Pontfaverger, et se jette dans l’Aisne, au-dessus de Béry-au Bac (Aisne) ; 18 1. de cours. Cette riv. est navig. depuis Pontfaverger, sui une étendue de plus de 81. SI31R, riv. d’Irlande, prov. de Munster; sa source dans le comté de Tippcrary; son embouch. dans le Bairow; 3o 1. de cours. SUISSE, république fédérative de l’Europe, située entre les 45° So' et 47” So' de lat. N., et les 3° 40’ et 8° 5' de long. E. Elle est bornée au N. par l’Allemagne dont le Jlhiu et le lac de Constance la séparent, à l’E. par l’empire d’Autriche et le Tyrol, au S. par les Etats sardes et 1« roy. Lombard-Vénitien dont elle est séparée par les Alpes et le lac de Genève, à l’O. parla France, la chaîne du Jura et le Rhône ; sa superficie est de 1,660 lieues carrés. La grande chaîne alpique sillonne tout ce pays sous les noms d’Alpes pennincs, lépoutiennes, bernoises, rhétiques et des Grisons. Les plus remarquables de tous les sommets qui font partie du système alpique sont : le mont Blanc qui s’élève, fier et superbe, au-dessus de toutes les outres montagnes qui l'environnent, le mont Rosa, masse énorme à laquelle viennent se rattacher sept ou huit autres chaînes qui, grandissant toujours, vont se confondre avec lui(i4,58o p.); le Finster-Aarhorn, montagne de granit où l’Aar prend sa source (i3,236 p,), le Jung-Fraue, la plus haute montagne calcaire de l’Europe (13,070 p.); le mont S.'-Bernard, célèbre par le passage de l’armée française (to,68o p.); le Mont-S.-Go-thard (9,306 p.); le Simplon, qui doit sa magnifique roule aux Français (10,327 p.). Dans les montagnes du Jura on trouve : le mont Tendre, le Chasserai, le mont Terrible et quelques autres. La neige, dont les cimes élevées sont couvertes , forme, par la chaleur du soloil, ces glaciers fameux qui, lorsqu’ils se divisent et se rompent à l’époque du printemps, entraînent avec eux des quartiers de rochers, causent d’afîreux ravages et renversent souvent dans leur chiite les arbres, les maisons et même les villages. Ces fontes sont toujours accompagnées de fracas épouvantables qui relcn* tissent dans les montagnes, et augmentent l’impression terrible de ces grandes scènes, car c’est eu Suisse, mieux que partout ailleurs, que la nature semble avoir pris plaisir à réunir scs extrêmes les plus frappans, et à déployer avec un luxe majestueux ses beautés et ses horreurs; c'est là enfin que sunt les montagnes-géans avec leurs pics semblables à des fantômes se dressant vers les cieux ; c’est là que sont 1rs glaces éternelles, les immenses lacs aux romantiques et fertiles bords, les lorrens écumeux, les cataractes à la voix bouillonnante et désolée, les sombres et mystérieuses forêts, les pré cipiceset tout ce qui porte le caractère le plus saisissant de grandeur et de sublimité. Des nombreux cours d'eau qui arrosent la Suisse les principaux sont; le Rhin et les uffluens qu’il y reçoit, le Rhône, l’inn, l’Aar, le Tessin et le Doubs. De tous les lacs, les plus fameux sont ceux de Genève, de Constance, de Neufchàtel, de Zurich, de Lugano, de Lucerue, de Morat, de Brienz et de Thuu, Les températures les plus opposées régnent dans ce pays, et taudis que dans les vallées on jouit de toutes les douceurs d’uu climat tempéré, lis rigueurs d’un hiver perpétuel sc font sentir daus les montagnes. Ce sol, irrégulier, tourmenté et empreint partout d’imposans témoignages de grandes révolutions terrestres, n’est point également fertile; des parties entières sont totalement arides et dépouillées de végétation, tandis que d’autres très-productives, telles que les cantons voisins de la France et de l’Allemagne, abondent en froment, seigle, orge, avoine, riz, maïs, etc. ; et nul pays n’est plus renommé pour la beauté de ses vallées et l’excellence de scs pâturages ; aussi les troupeaux qui s’y nourrissent sont-ils uuu des richesses du pays, dont le commerce est considérable en bétail, en l>eurre et en fromages; les autres branches sont les cuirs, l’horlogerie, les mousselines et les plantes officinales; mais, en général, l’importance commerciale de la Suisse est faible comparée à celle des autres pays. Les Alpes renferment en richesses minérales : le soufre, houille, vitriol, marbre, albâtre, cristal de roche, plâtre, etc. Le fer ne se trouve que dans les montagnes du Jura. Les sources minér. y sont en très-grand nombre. L’industrie est active ; le peuple instruit, laborieux et amant des arts, attaché à son pays et à ses institutions. La réforme religieuse du seizième siècle n’a point été générale ; il n’y a que les cantons aile-mans qui soient entièrement du cqlte de Calvin; les cantons f rançais sont presque tous catholiques, et les cautons italiens se partagent entre le culte réformé et celui de Rome ; en résumé le protestantisme y domine et s’y monlre si tolérant que souvent .le même temple sert à deux cultes dilfélen»; lien ne prouve mieux à quel point un peuple est réellement éclairé que ce respect et cette tolérance pour toutes les formes