BRE — 138 BRE enaoie le Paraguay, qui prend sa source dans ce pays, mais qui n’y a qu’une partie de son cours, et le Parassa qui y est presque tout entier; au N.-E. ce sont le Paranayba, le Ma-rauham qui couleut vers l’Atlautique, et le grand fleuve de l'Amazone, avec scs nombreux affluens. Les lacs sont peu étendus, quelques-uns sont temporaires, formés qu’ils sont par les debordemens des grands fleuves. Les côtes, qui ont une étendue de z,6oo l., offrent uu grand nombre de baies, de ports et d’excellens mouillages ; quaut aux iles, elles sont peu importantes. Le climat généralement tempéré n’est froid que dans la région des montagues et vers les sources du S.-Francisco, où il gèle en juin et juillet. L'hiver est la saison des pluies, qui varient selon les hauteurs et les vents; partout l'air est pur et salubre, excepté dans les terrains marécageux et sur les bords du Rio-S.-Fraucisco et du Rio-Doce, où régnent les fièvres. Le Brésil est un des pays les plus remarquables par son étonnante végétation, par la force et la diversité de ses productions, l’immensité et la richesse de ses forêts vierges, la variété infinie de ses fruits, de ses quadrupèdes, de ses oiseaux aux écla tans plumages, de ses insectes bril-lans, de ses reptiles, et de beaucoup d’autres espèces d’animaux parmi lesquelles il en est un grand nombre de nuisibles à la culture, comme les grandes fournîtes, par exemple, qui sont uu fléau pour les campagnes. Le commerce d’exportation est considérable; ses principaux objets sont : le riz, café, cacao , coton, tabac, sucre, bois de construction, de marqueterie et de teinture dont les forêts abondent; plantes médicinales, quinquina, salsepareille, ipécacuanha ; cuirs, suifs, cornes, crin, or, argent, diamans, pierres précieuses et autres minéraux qui font partie des richesses de ce pays, l’un des plus intéressaus sous ie rapport de la minéralogie; quant aux objets d’importation, ils consistent principalement en draps, toiles, étoffes de laine, tissus de coton, chapeaux, chaussures, faïencerie, quincailleries, verreries, livres, papiers, vins, huile, eaux-de-vie du Portugal, farine, goudron, teré-beutine , meubles des États-Unis, munitions navales, armes et autres objets tirés des manufactures européennes. Les principaux entrepôts du commerce sont les ports de Rio-Janeiro, de Rahia et de Pernambouc. Les mines du Biésil sont si importantes que leur exploitation est le premier objet de l’industrie des Brésiliens et l’une des plus riches ressources de leur commerce. La seule extraction des diamans occupe une immense quantité de nègres. Le catholicisme, le seul culte du Brésil, est dirigé par un archevêque, six évêques et deux prélats. Le Brésil est divisé en 19 prov., Rio-Grande-do-Sul, Missions, Ste-Catheriue , S.-Paul, Matto-Grosso , Coyaz , Minas-Geraes , Rio-de-Janeiro, Sjnritu-Santo , Porto-Seguro, Rahia, Sergipe - de - Rey, Parahiba, Pernambouc, Rio-Grande-do-Norte, Seara ou Ciara, Maranham, Piauhy et Para. Ces 19 provinces comprennent une population de 4,000,000 h., non compris les peuplades incivilisées qui habitent les bois. BRÉSEUX, vg. de Fr., dcp. du Doubs; arr., 9 1. S. de Montbéliard, cant. de Maiche, poste de S.-llyppolite-sur-le-Douhs. a3o h. BRÉSILLEY, vg. delr., dép. de la Saône; arr., 6 I. S. et poste deGray, cant. de Pesmes. 170 h. BRESLAU , v. des Etats prussiens, prov. de Silésie, chef-1. de la régence de Bréstau, et dt* cercle, rive gauche de l’Oder, 70 1. S.-E. de Berlin. Siège d’évéché catholique, du gouv. de la prov., de cour de justice super., de tribunal supér. des mines, de tribunal d’appel. Princip. édifices : château royal, hôtel du gouv., hôtel-de-ville, arsenal, bourse, raffinerie de sucre. Etablissement publics : maisons d’instruction, société d’agriculture, bibliothèques, société biblique, collections de médailles, musées de peinture, de gravures, d’histoire naturelle, observatoire ; hôpitaux ; mauufact. de draps, toiles, étoffes de coton, indiennes, dentelles, poteries, tabac, amidon, salpêtre, alun, potasse, glaces, etc.; distilleries d’eau -de-vie ; fonderies de caractères; blanchisserie de cire. Deux grands marchés pour les laines, et quatre foires annuelles. Le commerce le plus considérable est celui des draps et des étoffe» de coton. 70,200 h. La régence de même nom, qui est formée de toute la partie centrale de la Silésie, est uu pays riche en prairies, en forêts abondantes en bois propre à la construc- tion , en fer, eu marbre et en pierres précieuses. La partie la plus fertile est celle du Nord qui produit beaucoup de grains, liu, chanvre, houblon, vin, garance et tabac. Dans le S. que parcourent les monts Serdctes, on trouve de gras pâturages où sont élevés de beaux troupeaux de moutons dont la laine est particulièrement belle. Cette rég., divisée en 22 cercles, contient une pop. de 833,255 h. Le cercle, 119,799 h. BRESLE, riv. de Fr. qui coule entre le dép. de la Seine» Inf. et celui de la Somme; elle a sa source daus celui de 1 Oise et son embouch. dansl’Océau, après 14 1* de cours.— Autre, vg., dép. de l'Oise, nommé ainsi de la riv, qui prend sa source dans ce dép.; arr., 3 l. E. de Beauvais, cant. da Nivilliers. i5oo h. — Autre, vg., Somme; arr., 5 1. E. d’Amiens, cant. de Corbie, poste d’Albert. 3oo h. BRESNAY, vg. de Fr., dép. de 1*Allier; arr., 4 1* S. de Rloulius, cant. et poste de Souvigny. 63o h. B RESOL JSTTBS, vg. de Fr., dép. de l’Orne; arr., 3 1. N. de Moctague, cant. de Tourouvre, poste de S.-Maurice. 200 h. BRESSAC’, vg. de Fr., dép. de l’Ardèche* arr., 3 1. E. et poste de Privas, cant. de Chornerac. 190 h. RRESSAY, l’une des îles Shetland, N. de l’Ecosse; on y élève beaucoup de moutons et de gros bestiaux ; houillères et carrières d’ardoises. BRESSE (la), vg. de Fr., dép. des Vosges; arr., 8 1. E. et poste de Miremont, cant. de Saulxure-en-"Vosges. 2,25o h. B.-sur-Groné, Saôue-et-Loire ; arr., 7 1. S. de Châlons-sur-Saône, cant. de Seuecey, poste d’Auxy. 34o h. BRESSIEU , vg. de Fr., dcp. du Rhône ; arr., 4 1. O. de Lyou, cant. de S. Laureut-de-Chamousset, poste de l’Arbresle. 54o li. BRESSlEtJX, vg. de Fr., dép. de l’Isère; arr., 6 1. N. de S.-Marcellin, cant. de S.-Etienne-de-S—Geoirs, poste de la côte S.-André. 400 h. BRESSOLLES, vg. de Fr., dép. de l’Ain; arr., 7 1. E. de Trévoux, cant. et poste de Montluel. 420 h. — Autrt, Allier ; arr., cant., 1 1. S. et poste de Moulins. 53o h. BRESSOX (S.), vg. de Fr., dép. du Gard; arr., 2 1. E. du Vigan, cant. de Suinène. 2^0 h. Poste de Ganges (Hérault). —Autre, H. Saôue ; arr., 8 1. de Lurt, cant.de Faucogney, poste de Luxeuil. 2,200 h. Fabriq. de papiers et de tissus de coton. BRESSU1RE, v. de Fr., dép. des Deux-Sèvres, chef-1. d’arr. et de cant-, 6 1. N.-O. de Partheuay, et i3 1. N- de Niort. Tribunal de ire instance; conservation des hypothèques; société et conseil d’agriculture; fabriq. de serges, flanelles rayées et drapées, toiles, basins, siamoises, etc.; tanneries ; commerce de blé et de bestiaux; 12 foires annuelles. x,o5o h. Six cant. forment la divis. de cet arr. : Bressuire , Argeuton-le-Chàteau, Cerisay, S.-Virent, Châtillon-sur-Sèvre et Tliouars. 9 r connu. BREST, v. de Fr., dép. du Finistère, chef-1. d’arr. et de 3 cant., 12 1. N.-N.-O. de Quimper et 127 I. O.de Paris. Siège de tribunaux de ire instance et de commerce; conservation des hypothèques, directions des contributions et des douanes, résidence de commandant et d'intendant de la marine, sous-directions d’artillerie de marine et de constructions navales; place de guerre de ire classe. Cette v., parfaitement fortifiée, est divisée en deux parties par son port, 1 un des plus vastes et des plus beaux, non-seulemeut de la Fr., mais même de l'Europe, pouvant contenir 16 vaisseaux de ligne et 54 autres bàtimens de guerre. Ce port, qui fait toute l’importance de Brest, est défeudu par une énorme citadelle construite sur un rocher escarpé ; la rade, qui a 8 1. de circuit et 10 à i5 brasses d’eau à marée basse, peut contenir 5oo vaisseaux de guerre. Elle communique à l’Océan par le détroit du Goulet défendu de chaque côté par des batteries dont les feux croisés empêchent toute approche. Comme cette v. est bâtie sur le revers d’une montagne, sa partie supér. est tellement élevée au-dessus de l’autre, que les quartiers de la v. haute ne peuvent communiquer avec ceux de la v. basse qu’au moyen d’escaliers. Les édifices les plus remarquables sont ceux qui concernent la marine ; nous citerops, par exemple, la haute machine qui sert à mater les vaisseaux, le* quais, les bassins, les inagasius, les ateliers, le» orderies, les