- 16 - ARY ABREIRO, bourg de la prov. de Tras-os-Montes dans le Portugal, à 9 !. E. de Yilla-Kéal. AIlRFX'IIWII.IiER, vg. de France, dép. de la Meurtbc, arr., à 4 1. S.-E. et poste de Sarrebourg, cant. de Lorquin. Pop. 1,900 hab. Il possède des forges, des verreries et papeteries. ABREtiA, v. d’Istrie, à 4 I. N. de Rovigo. ABREISIIA, v. de l’île de Chypre, à C I. N.-K. de Buffa. ABRET, v. de France, dép. de l’Allier, arr. cl à 6 I. S.-O. de la Palisse, cant. et poste de Cusset. 760 bab. ABRETS, (les) bourg de France, dép. de l’Isère, arr. et a 3 1. F., de la Toui-du-Pin, caut. et posle de Pont-de-Beau-voisiu. I’op. 800 bab. ABRIÈS, bourg de France, dép. des Hautes-Alpes, sur le Guil, arr. et à 9 1. S.-E. de Eriançon, caut. d’AiguÜlet, poste de Mont-Dauphin. Pop. 2,100 hab. Tanneries. ABRIX, village de France, dép. du Gers, arr., à a 1. 1/2 E. et poste de Coindom, cant. de Valence. Pop. 100 bab. ABRIOLA , bourg de 1.1 prov. de Basilicate dans le roy. do Naples. ABROX (!’), riv. de France, qui a sa source dans le dép. de l’Allier, près de Saint-Bonne!, et son embouchure clans la I.oire, près d’Avry, dép. de la Nièvre; son cours est de 9 1. ABRUDBANYA ou ABROBAXYA , bourg du comitat de Weissembourg en Transylvanie, à 9 1. O.-N.-O. de Carlsbourg; il existe dans scs environs des mines d’argent aurifère. ABRUZZE-CITÉRIEURE, prov. du roy. de Naples; sol sablonneux et peu fertile, coupé par des ramifications de la chaîne des Apennins; sécheresse constante, soleil brûlant et pluies rares. On cultive le froment, le maïs, le im et le tabac. Les fruits y sont abondans et exquis ainsi que le vin et l’huile, celle de Vasto et de Franca villa est particulièrement renommée. On trouve dans ce pays quelques manufactures de draps. Ses productions naturelles forment toute son exportation. L’embouchure de la Pescara, sa principale rivière, ne peut porter que des barques. Chieti est le chef-lieu de cette province, dont la pop. est 222,800 hab. ABRlTZZE-ULTlhllEURE, (Ire)prov. du roy. de Naples; pays de montagnes et de vallées belles et fertiles; le clima* est doux, l’air pur et sain ; mais les terres ne sont point cultivees comme elles pourraient l'être, l’art de l'agriculture étant fort reculé dans ce pays. La fécondité naturelle de ce territoire, fait qu'on y récolte,sans beaucoup de travail, le vin en abondance, ainsi que le lin et le tabac. La principale occupation des habitans est l’éducation des bestiaux; la plus forte branche du commerce est le vin. Les montagnes couvertes de forêts de pins et de chônes fournissent une grande quantité de bois de construction qu’on exporte ainsi que le bétail, le vin, la laine, les peaux, le fromage, les figues et les grains. Les habitans sont laborieux, mais grossiers, et peu portés aux arts et aut travaux intellectuels. Teramo, entrepôt du commerce, est le chef-lieu de celte prov. Pop. 157,800 heb. ABRUZZE-ULTERIEURE, (IIe) prov. du roy. ds Naples; pays que couvrent entièrement les montagnes de l’Apennin, dont les sommets sont presque toujours couverts de neige ; les vallées, arrosées par plusieurs riv., sont fertiles : les plus vastes sont la vallée d’Aquila et celle de Putrida. Le Fueino, le plus grand lac de celte prov., a souvent des débordemens désastreux. Le climat est tempéré, l’air pur. Malgré la difficulté de culture qu’offre le sol à cause de sa nature moutueu.se, 011 y récolte pourtant du grain, du seigle et du maïs, du lin, du chanvre et du safran particulièrement renommé; les amandiers, les figuiers et les oliviers croissent en abondance, mais ces derniers ne viennent que dans les lieux abrités Dans cette Abruzze comme dans l’autre, Jes forets propres au bois de charpente couvrent les montagnes; les bestiaux , élevés avec soin, forment une branche considérable de commerce. Le gibier et la volaille abondent : les fromages d’Aquila sont en grande réputation ; peu de fabriques; quel-ques-unes seulement de toiles,de poterie, et quelques moulins à papier. Commerce de contrebande avec les États romains. Les habitais, peuple de montagnes, sont robustes et actifs. Aquila, centre de tout le commerce, est le chef-lieu de la prov. Pop. 251,600 hab. ABSÏE (!’), hameau de France, dép. des Deux*Sèvres, arr. et à 5 l. de Parthenay, poste de la Châtaigneraie; marché aux bestiaux ; source d’eaux ferrugineuses. ABSTATTEX, bourg du roy. de Wurtemberg, à 3 1. S.-E. d’Heilbron. ABSTEIXACH, (Ober) vg. du grand duché de Hesse-Darmstadt dans la province de Starkenburg, à 3 1. N. de Keidelberg. Pop. 700 hab ABSTEXAU, bourg du cercle de Salzbourg dans l’archid. d’Autriche, à 8 1. S.-S.-E. de Sat/bourg. Siège d’une justice. ABTERODE, vg. de la prov. de Cassel dans la Hesse électorale. Commerce de toiles et d’éloffes de laine. Pop. 1,000 hab. ABSTORF, v. d’Autriche, à 2. 1. S. de Tonneberg. ABSTORF, v. d’Autriche, à 12 1. de Zisterdorf. ABTSCIIWIND, bourg du comté de Castel dans la Bavière. Marché, carrières de pierres; 011 y cultive la vigne et les grair.s. ABTSGMUND, v. de Wurtemberg dans le ccrclo «W» l’Iaxt ; forge à martinets. Pop. Goo hab. ABUKOR, bourg de la Turquie d’Europe, gouv. du Ca-pitan-Paclia, et à 6 1. N.-N.-E. de Lépante. ABUCAY , ville de l'île Mindanao dans les Philippines. ABWERDEN , ville de Prusse , à 1 1. de Kœnigsbcrg. ABY, bourg de Suède, à 4 1. de Pitea. ABYOURï), ville de la prov, du Khoraçan dans la Perse. ABYSSÎNIE, grande contrée placée sur la limite orientale de l’Afrique, entre les 90 et i5°, 35' de latitude N., et les 33° et q.x° de longitude E., dont le versant oriental est tourné du côté de la Mer-ïlougc, et le versant méridional vers l’intérieur de l’Afrique. Ce pays est couvert de montagnes peuéïevees; les plus célèbres sont celles de Godjam, qui recèlent les sources du Nil. Les parties de ce territoire qui environnent le lac de Dembéa, sont les mieux cultivées et les plus peuplées, le grand nombre de rivières, l’abondanee des pluies et l’élévation du sol de l’Abyssinie, font aue son climat est beaucoup moins chaud qu’011 pourrait \e supposer d’après sa position géographique. On fait ordinairement deux moissons dans ce pays, et même trois ¿ans certains cantons. La vigne y vient avec succès, le blé, le mais et l! orfe v viennent en abondance, ainsi qu’une espèce île grdui noms?«: teff, dont les Abyssins font un pain blanc et loger. La TSgctation y est généralement rich-a et variée. Parmi .es ocUîes rares, on distingue le papyrus qui vient de . Étnionie 1 arbre myrrhe, le vanzey, aux fleurs éblouissantes de diancheur, le cafféier, le cousso, arbre aussi beau ou’utile, oar .a propriété que ses fleurs infusées ont de guérir la maladie àes +'*X3, très-commune chez les Abyssins ; et l’en-sete , espèce de oauanier : quant aux animaux quadrupèdes, nul pays aea possède une quantité aussi grande et aussi variée; ic& d.;U5 .eroees sont lescaracaîs, le lion, le léopard , la hyène eff» commet d’affreux ravages, et vient faire retentir ses liurlemensjusque dans le sein des villes; l’hippopotame, l’élc-phant, 1« rhinocéros et l’achkono ; les chevaux sont d’une petite taiîle, mais vifs et vigoureux. On se sert beaucoup moins du chameau que de l’âne et du mulet. Le sanglier et le buffle son."; également communs. Les singes et les babouins sont une sorte Qe fléau ; ils vont par troupeaux innombrables, et sac-cagent et dévastent les champs et les mfoissons. Au milieu de ces animaux féroces ou hideux, brille l’élégante gazelle, au pied léger, su regard vif et intelligent; bien d’autres animaux abondent dans ce pays, ainsi qu’une foule d’oiseaux de proie, d’oiseaux inoffmsifs et curieux par la beauté et la variété de leur plumage. Les insectes sont aussi très-nombreux. Il y a une espèce de mouche, appelée tsalt-salya, dont la piqûre est tellement cruelle, que les lions, pour la fuir, émigrent souvent par troupeaux. La sauterelle est excessivement nuisible aux arbres fruitiers.Les crocodiles très-gros et tres-redoutés des Abyssins peuplent toutes les rivières.