ETA - 405 — ETÂ ETAING, vg. de Fr., dép. du Pas-de-Calais; arr., 4 1. E. et j>oste d’Arras, cant. de Vitry. 760 h. ÉTAIN HUS, vg. de Fr-, dép. de la Seine-Infér.; arr., 4 I. E. du Hâvre, cant. et poste de S.-Romain-de-Colbosc. 375 h. ETAIS, vg. de Fr., dép. de la Côte-d’Or; arr., 5 1. S. de Châtillou- sur -Seine, cant. de Laignes, poste de Montbard. *85 h. ETALANS, vg. de Fr., dép. du Doubs ; arr., 6 1. S. de Baume-les-Dames, cant. de Vercel, poste d’Ornans. 5g5 h. ETALANTE, vg.deFr.,dép. delà Côte-d’Or;arr., 8 1. S. de Châtillon-sur-Seine, cant. et poste d’Aignay-le-Duc. 520 h. ÉTALE, bourg du grand-duché, 10 1. O. de Luxembourg; forges. 1,400 b. ETALEVILLE, vg. de Fr., dép. de la Seine-Infér.; arr., 3 1. N. d’Yvetot, caut. et poste de Douville. 5oo h. ÉTALON, vg. de Fr., dép. de la Somme ; arr., 7 1. E. de Montdidier, cant. de Roye, poste deNesle. 285 b. ÉTALONDE, vg. de Fr., dép. de la Seine-Infér. ; arr., 6 1. E. de Dieppe, cant. et poste d’Eu. 36o h. ÉTAMPES,v. de Fr., dép. de Seine-et-Oise, cbef-1. d’arr. et de cant., 10 1. S. de Versailles; trib. de i1® inst., conservation des hypothèques, direction des contributions, collège comm., salle, de spectacle; celte v., assez bien bâtie et bien percée, est située dans une plaine, sur les petites riv. de Let et de Cha-loet, qui y font mouvoir plus de 3o moulins, et dont les eaux vont, un peu plus bas, se réunir à la Juine, qui prend alors le nom de riv. d’Etampes. On remarque la tour de Guinette, reste de fortifications ; nombreuses pétrifications à la porte de Chauffour; jolies promenades ; fabrique de bonneterie, de savon vert ; filât, de laine et de coton, tanneries et cor-roieries ; exploitation de carrières de grès ; commerce de laines en toison et en pelisses; légumes, belles écrevisses; forts marchés tous les samedis, pour grains, farines, son, volailles; foires de 8 jours le 29 sept., de 2 jours le i5 nov. 8,109 h* L’arr. est divisé en 4 cant. : Etampea, la Ferté-Àleps, Mé-réville et Milly ; 69 comm.—Autre, vg., Aisne ; arr., cant., r|a 1. S.-E. et poste de Château-Thierry. 260 h. ÉTANG, vg. de Fr., dép. de Saône-et-Loire ; arr., 3 1. S.-O. et poste d’Autun, cant. de S.-Léger-sous-Beuvray. 780 h.—E.-la-Ville (1'), Seine-et-Oise, arr., 2 1. N. de Versailles, cant. de Marly-le-Roi, poste de S.-Germain-en-Laye. 310 h.—E.-Vergy (1’), Côte-d’Or ; arr., 4 1. S.-O. de Dijon, cant. de Gevrey, poste de Nuits. 835 b. ÉTANGS (canal des), unit les canaux de Beaucaire et du Midi, et fait ainsi partie de la grande ligne de navigation qui lie le Rhône à la Garonne; il est alimenté parles eaux de la mer, qui communique avec les étangs par des ouvertures connues sous le nom de Graux; 7 1. i|a de cours.—E. (les), vg., Moselle; arr., 3 I. E. et poste de Metz, cant. de Vigy. 335 b. ÉTAONEIf, v. forte de l’Hindoustan, présid. du Bengale, 25 1. S.-E. d’Agrad; grand commerce de grains et d’étoffes de colon. ÉTAPLES, v. et port de Fr., dép. du Pas-de-Calais; arr., 3 1. O- et poste de Montreuil, chef-1. de cant., à l’embouch. de la Canches; on y fait une pêche assez active de harengs et de marquereaux, ainsi que le commerce de vins et eaux-de-vie. 1,764 b. ÉTATS (ile des), Océan atlantique, à l’E. de la Terre de Feu. ÉTATS SARDES ou ROY. DE SARDAIGNE, divisés en deux parties, le territoire continental et l’ile de Sardaigne ; la première bornée au N. par la Suisse, à l'O. par la France, au S. par la mer Méditerranée, et à l’E. par le roy. Lombard-Vénitien et le duché de Parme ; s’étend entre les 43° 40' et 46° 3o' de lat. N. et entre les 3° 3o' et 70 3o* de long. E., et a i,65o> 1. c. de superficie. Ses cours d’eaux les plus im-portans sont : le Rhône, qui forme une partie de la limite à l’O. et reçoit l’Arve, l’Isère et l’Are; le Var, qui forme une partie de la limite du S.-O.; le Pô, qui coule de l’O. à l’E. et reçoit la Doire, la Sesia, le Tessin, la Chisone, la Maira, la Stura, le Tanaro, la Bormida, etc. La chaîne des Alpes s’étend sur toute la partie de l’O. à partir du mont S.-Gothard au N., d’où se détachent les Alpes pennines, les Alpes grecques, les Alpes cottiennes et les Alpes maritimes qui se joignent à la chaîne des Apennins. Les sommets célèbres de Simplon, de S.-Bernard, du Mont-Rosa, du Mont-Blanc, du Mont-Cenis, etc., se trouvent ainsi dans ce pays dont les extrémités présentent l’aspect le plus majestueux et tout ce que la nature petit offrir de plus sublime, tandis que le centre, occupé par le bassin du Pô, est entrecoupé des plus belles val- / lées et des plaines les plus fertiles. Le climat, âpre sur les montagnes, est chaud dans les parties basses, et salubre partout. L’agriculture est florisssante; on récolte tous les genres de graminées, du maïs, du chanvre, des fruits excellens ; au S. 011 cultive le riz; bestiaux nombreux, chevaux estimés, porcs, chèvres, etc. On s’occupe particulièrement de l’éducation des vers à soie, qui donnent les produits les plus estimés de l’Europe; mines d’or, d’argent et de cuivre, carrières de porphyre et de marbre ; eaux minérales ; l’industrie, quoique moins active qu’elle ne devrait l’être, produit cependant des soieries, draps, faïence et porcelaine ; le commerce export« des bestiaux, de 1 huile, chanvre, fruits, fils, etc., et importe des denrées coloniales, des objets de mode et de luxe, des métaux. En Savoie on parle le français, en Piémont un italien mêlé d’espaguol; l’instruction publique est soumise à des restrictions qui paraissent plutôt de nature à resserrer qu’à étendre ses bienfaits ; la censure est très-rigoureuse, et l’entrée des livres et dep journaux français est prohibée, à un petit nombre d’exceptions près. Les Piémontais passent pour un peuple fin, gai, ingénieux et brave. Les Savoyards sont doux , bous, honnêtes, laborieux et pauvres. La Sardaigne, ile de la Méditerranée, située entre les 38° 55' el4*° *5' de lat. N. et les 6° et 7® 5o' de long. E.,a 840 1. c. de superficie; elle est traversée du N. au S. par une chaîne de montagnes, et arrosée par un grand nombre de riv. ; les plus considérables sont : l’Oristano, le Flamendoso et l’Oziezi ; le sol, naturellement fertile, produit du blé, du vin, des oranges, des figues et autres fruits ; il renferme de l’or, de l’argent et du plomb ; on élève une grande quantité de bétail, chevaux, cochons et chèvres ; les forêts abondent en gibier, cerfs, renards, loups, etc. ; l’agriculture et l’industrie sont dans l’état le plus arriéré. Cette île est a?antagement située pour le commerce et possède plusieurs bons ports, tels que Palmas, Nova, Cagliari, etc.; mais les habitans n’en retirent aucun avantage et n’exportent guère que du sel. Le gouv. des Etats sardes est une monarchie absolue, intolérante, tracassière et cruelle. La partie continentale comprend la division de Savoie, les provinces d’Aoste, de Turin, de Novare, d’Alexandrie, de Coni,le comté de Nice et le duché de Gènes. La Sardaigne est divisée en deux parties, le cap Sassari et le cap Cagliari. Turin est la capitale du royaume, Cagliari celle de la Sardaigne. 4,3oo,ooo h. ÉTATS-UNIS, républiquede l’Amérique sept., située entre les 2 5° et 53° de lat. N. et les 69° et 13 5° de longit. O.; elle est bornée au N. parla Nouv.-Bretagne,à l’E. par l’Océan atlantique, au S. par le golfe du Mexique, au S.-O. par le Mexique, et à l’O. par le grand Océan ; elle occupe ainsi la par*U centrale de l’Amérique du N. dans toute sa largeur ; cette immense étendue donne lieu à de grandes variétés, tant sous je rapport du sol, que sous celui du climat. La partie S. commence à être sous l’influence de la température du tropique, celle du N. au contraire est déjà sous celle du climat boréal, et le froid y est rigoureux. La partie de l’E., la plus anciennement occupée, est bien cultivée, bien boisée, et heureusement coupée par un grand nombre de riv., de lacs superbes, et par la chaîne des monts Allegbany. La partie centrale se compose de plaines immenses qui ne présentent que des prairies ou savanes , qu’arrosent une multitude de courans d’eau qui tous viennent se perdre dans le Mississipi. Ce territoire , encore imparfaitement exploré, est resté jusqu’à ce jour dans le domaine des peuplades indigènes, qui errent dans ses vastes solitudes. Les principaux cours d’eau sont : le Mississipi ou Mechacebé, qui, joint au Missouri, forme le plus grand fleuve du monde ; il traverse les Etats-Unis presque dans leur centre, et forme le fond d’un vaste bassin où viennent se jeter toutes les riv. qui découlent des monts Alleghany à l’Orient, et des Montagnes Rocheuses à l’Occidcnt. Vers le N.-E., formant une partie de la limite avec la NoüV.-Bretagne, coule le fleuve S.-Laurent qui porte à l’Océau les eaux des lacs supérieurs, Huron, Michigan, Erié et Ontario ; c’est pour communiquer de l’un à l’autre de ces lacs, que ce fleuve forme la cata- I