AME — Cl — AME AMERAX, vg. de la Turquie d’Asie, prov. d'ErzerOun, à peu de dislance de Khenès ; il est habité [Kir des Kourdcs ; les chevaux de ce pays sont très-estimés. AMEREX , Vg. des Etats prussiens, prov. de Cléves-Berg, à 4 1. S.-O. de Kcmpen, où se fait un grand commerce de toiles. Pop. 4oo liab. AMERGAU (Ober), vg. de Bavière dans le cercle de l'Isar, à 6 1. S. de Schongau ; on y fait de la boisscllerie. AMERGAU (Nieder), vg. de la Bavière dans le cercle d'I-sar, à G 1. N. d’Ober Amcrgau ; des montagnes voisines on tire de la meulière et des pierres à aiguiser. AMERGIICER, fort de l'Hindoustan dans la présidence du Bengale, à 20 1. E. de Dehly ; possession anglaise. AMERIQUE, 011 Nouveau-Monde, l’une des cinq parties du monde, située entre les 36° et 170° de longitude occidrn-lale,elles 78° de lat. boréale et 56°de lat. austral, bornée au N. par l’Océan arctique ou glacial-boréal, à l’E. par l’Océan atlantique, au S. pair l’Occan austral, et à l'O. par le Grand-Océan et la mer de Behring. Les grands aceidens des côtes forment plusieurs mers : la mer Polaire, la mer d’Hudson et celle de Buffin au N. ; la mer des Antilles au centre ; les golfes de Disco, Saint-Laurcnt, de Honduras, de Daricn, de Mara-eai'bo, de Paria, de Californie, de Tehuantepec, de Fouseca, de Popogayo, de Nicoya, de Panama, de Guayaquil, de Chi-nos, de Penas, de Kotzébne, de Mackenzic et de Georges IV ; un grand nombre de grandes baies ; les détroits de Lancastcr-et Barrow, de la Furie, de Cumberland, de Forbisher, d'Hud-son, de Davis, de Cnnso, de Baliama, de Magellan, de I.e-maire, de Behring, etc. Ce vaste continent se compose de deux grandes péninsules, jointes par l'isthme de Daricn. AM ÉRIQUE SEPTEXTRIOXALE ou du XORI), comprise entre les 8° et 78° de l'attitude N. et entre les 20° et 171° de longitude O. du méridien de Paris; sa longueur du S. au N. est d’environ 1,800 l.;sa largeur moyenne de i,i5o I., et sa superficie de i,2o5,ooo 1. c. Elle contient six grandes contrées : le Groenland, la Nouvelle Bretagne, PAmérique russe, les États-Unis, le Mexique et le Guatimala ; 011 évalue sa pop. à 20,226,600 hab. ; ses limites sont : au N. la mer Polaire, le détroit de Behring, la mer du Groenland ; à l’O., le grand Océan boréal ; au S., le même Océau , le golfe du Mexique, la mer des Antilles et l’Amérique mérid. ; à l’E., l’Océan atlantique boréal. L’Amérique sept, est parcourue du N. au S. par une immense chaîne de montagnes qui, sous le nom de montagnes rocheuses, traverse la Nouvelle Bretagne, les États-Unis, et le centre du Mexique, ou on l’appelle Sierra-Verde, Sierra de losMimbres, et Sierra de la Madré; elle se dirige ensuite par le Guatimala pour se joindre aux Cordilières des Andes dans l’Amérique méridionale; le N. des montagnes rocheuses est couvert de neiges perpétuelles et offre plusieurs volcans, d’autres occupent le plateau du Mexique. Ces montagnes contiennent des mines d’or, d’argent, très* riches, du fer, du cuivre, du feldspath, deletain et du plomb ; ia houille est abondante sur les bords de l’Ohio et dans le Groenland; le soufre, le marbre et surtout le sel y sont communs. Les points culminans de celte partie sont : Le plus haut sommet des montagnes rocheuses. . 5664 met. Le mont St.-Elie sur la côte N.-O. . . . 5513 Le Popoatepec, volcan du Mexique. . . . 5\00 Le pic d'Orisaba (Mexique)......5295 Le Toluca (Mexique)........4607 Monlagnes bleues de la Jamaïque.....n38 Le volcan de la Soufrière (Guadeloupe). . . i55-j La ville de Mexico.........2277 Parmi les cours d’eau les plus considérables, on remarque le Mackensie, qui se jette dans la mer Polaire, le fleuve St.-Laurent qui arrose leCanada, le Rio-Colorado qui se perd dans le golfe de Californie , la Columbia, dont l'embouchure se trouve sur le grand Océan boréal, le.Mississipi, qui grossi par le Missouri, parcourt le centre des États-Unis et se jette dans le golfe du Mexique après un cours de plus de 1,000 1.; le Rio-del-Nortc, qui se perd dans le même golfe. Les lacs de l’Esclave, d’A-thabascas, d’Ouinipeg, Supérieur, Huron, Erié, Ontario, Miehigan, Nicaragua^ prennent place parmi les plus considé- rables de la terre. La température vmc, suivant la situation de différentes contrées, au-delà du 42° degré de latitude; les hivers sont très-rigoureux pendant 4 mois de l’année ; sous le 65o de latitude, on voit souvent geler le mercure; les aurores boréales sont très - brillantes , mais dans les parties centrales la température s’élève graduellement, surtout dans les plaines où la chaleur est à peu près celle des pays*méridionaux de l’Europe; les contrées du S. et les côtes du golfe du Mexique sont très-chaudes et humides, ce qui cause de graves maladies aux habitons. Les grandes forêts sont formées de pins et de sapins d’une vigueur extraordinaire, de chênes, de noyers, châtaigniers , hêtres, bouleaux , érables, genévriers, cyprès , thuya, mélises, frênes, ifs, peupliers, platanes, tilleuls, aunes, saules, coudriers, micocouliers; elles sont embellies par les tulipiers, les acacias, le gordonia, le sassafras, le mûrier rouge, le myrte à cire, etc. ; plus au S. on admire les palmiers, l’hé-matoxylon, le cacaoyer, le sydéroxylon, l'acajou, le cotonnier et le cocotier ; 011 y cultive le bananier, l’igname, la patate, et le cactus qui nourrit la cochenille. Le maïs et le tabac sont indigènes de l’Amérique ; les fleuves coulent au travers de vastes et belles prairies et de belles savanes peuplées de bisons, d'élans, de cerfs, de chevreuils, d’antilopes; parmi les autres animaux on remarque les hermines, les martres, les castors, les loutres, le caribous, le porc-épic ; on y redoute souvent le loup, le renard, le carcajou, le lynx. Les rennes, le terrible et gigantesque ours blanc , l’ancarock , occupent les déserts septentrionaux. On trouve à Terre-Neuve une race de chiens queleur instinct et leur force rendent précieux; l’abeille est commune dans les forêts, où l’on trouve plusieurs espèces do reptiles et le redoutable serpent à sonnettes ; les cousins et les moustiques sont des insectes très-incommodes. Les aigles, les éperviers, les autours et les faucons voltigent dans les régions boréales ; on y rencontre d’immense volées de pigeons ; dans la zone torride, on voit de charmans oiseaux-mouche, et plus au N. la grive, le cardinal et d’autres espèces remarquables par la variété et l’éclat de leur plumage. Les mers sont peuplées par de nombreux animaux marins, les phoques, les marsouins, les turbots, les baleines; la morue est abondante sur le banc de Terre - Neuve ; les grands lacs intérieurs ainsi que les riv. sont remplis de brochets, d’esturgeons, de truites, d’anguilles et des saumons. Les principales natious indiennes ou les aborigènes de l’Amérique septent., sont : les Esquimaux’, Knistinaux, Chipouays, Algonquins, Iroquois, Serpens, Sioux, Têtes-Plates, Clatsops, Missouris, Mendanes, Panis, Kansas, Osages, Delawares, Caddos, Natehez, Chactas, Cherokis, Creeks, Illinois, Azetèques, Apaches, Nabojoas, Nanachas, et les Mosquitons ou Moscos; le langage, la religion et les mœurs de ces peuples ont été modifiés par leur contact avec les Européens qui se sont élablis sur les différens point de ce vaste continent. Les grandes iles situées au S. de l’Amérique sept, forment l’archipel Colombien ou de sAntilles. ( Voy. l’article Antilles). AMERIQUE MÉRIDIONALE ou DU SUD. Entre les 11® de lat. N. et 56° de lat. S. et entre les 870 et 85° de longitude O. du méridien de Paris. Sa plus grande longueur du N. au S. est d’environ i,65o 1., et sa plus grande largeur de 1,160 1.; sa superficie de 991,800 1. carrées. Elle est bornée au N. par la mer des Antilles, à l’O. par le grand Océan et à l’E. par l’Océan atlantique. Sa surface est divisée en neuf grandes contrées : la Colombie , le Pérou, le Haut-Pérou , 1« Plata, le Chili, le Brésil, les Guyannes, le Paraguay et lis Patagonie; on évalue sa population totale à 12,925,000 hab. Les points les plus remarquables dea côtes sont les golfes de Panama, Guayaquil, Guaiteca, Penas et Trinidad sur le grand Océan ; de Darien et Maracaïbo sur la mer des Antilles ; de Paria, San-Antonio et Snn-Sorge sur l’Océan allantique. Au S. sont deux détroits importans, celui de Magellan, enlre la Terre de feu et la Patagonie, et celui de Lemaire qui sépare i’ile des Elats de la Terre de feu. Les accidens naturels de ce continent contribuent à donner une grande variété à son climat et à ses productions. Une gigantesque chaîne de montagnes, les Cordillères des Andes, s’entendent parallèlement cl sans interruption sur la côte du grand Océan, depuis l isllime de Panama jusqu’au cap Froward ; au N. elle se na«i.™e en plusieurs branches qui forment les bassins de