CONCLUSIONS 325 « concerne les quatre grandes puissances occidentales, le « qualificatif paraît avoir été, ici, volontairement choisi. « Pas plus que les Etats bourgeois, la Russie soviétique « n’est indifférente aux questions de prestige. En parlant « comme il l’a fait à l’égard de Moscou, le Duce a voulu « certainement empêcher certaines appréhensions soviéti-« ques et donner des assurances. Il est même probable « que l’on va assister, prochainement, à un nouveau res-« serrement des rapports italo-russes. Jusqu’à ce jour, les « deux Etats n’ont été liés que par un traité commercial. « Il serait question, maintenant, d’un pacte d’amitié et « de non-agression entre Rome et Moscou, et ce serait « là la raison essentielle du voyage de l’ambassadeur « Potemkine. « En somme, plus on relit le discours du Duce, plus on « se rend compte qu’il a été rédigé, travaillé, poli avec « une attention extrême. Il paraît même avoir été pesé, « si ce n’est jusqu’au trait d’union, du moins jusqu’aux « moindres virgules. » Possibilités de rapprochement franco-italien et d'apaisement en Adriatique. Au surplus, avec le pacte à quatre, peut-on espérer une atmosphère d’entente entre l’Italie et la France et entre l’Italie et l’Europe centrale et orientale. Avant même la conclusion du pacte, on signalait l’activité diplomatique déployée par l’Italie à l’égard de la Petite Entente. Il semble dès maintenant que cette activité soit prête à rebondir. L’Italie, sans traiter avec la Petite Entente comme groupement politique, peut agir avec chacun des