CONCLUSIONS 323 « précis aux principes contenus dans le pacte, qu’il a « reconnu comme étant propre à assurer la paix et la tran-« quillité de l’Europe pour une longue période. « La France, par sa position géographique, par son « idéal et par les intérêts qu’elle représente en Europe et « dans le monde, ne peut pas pratiquer une politique « d’isolement. Elle est, avec l’Angleterre, l’Italie et l’Alle-« magne, un élément fondamental de progrès et de paix. « En donnant son adhésion au principe de la collabora-« tion, non seulement elle sert ses intérêts personnels, « mais elle apporte une contribution active et précieuse « à la reconstruction de la vie européenne. « La France, dit-il, a donné un exemple de collabora-« tion dans le domaine européen, dont il faut hautement « lui savoir gré. Dans l’atmosphère améliorée par le pacte « à quatre, une rapide liquidation de certaines questions « qui divisent l’Italie et la France, liquidation déjà sou-« haitée par M. Herriot, est parfaitement possible comme « est possible le règlement des questions qui peuvent inté-« resser la France et l’Allemagne. « Une fois une nouvelle situation de confiance réci-« proque et de collaboration établie par la signature du « pacte, les questions pendantes entre la France et l’Italie « assument, en effet, dans le cadre nouveau de la poli-« tique européenne un caractère différent de celui qu’elles « ont eu jusqu’à présent et les possibilités de solution « deviennent plus aisées. » D’une façon générale, les milieux diplomatiques de la Petite Entente à Rome ont exprimé leur contentement à l’égard du discours du Duce. Toutefois, diverses particu-