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DANUBE ET ADRIATIQUE
676.545 kmq. avec une population totale évaluée en 1907 de 49.292.522 habitants. Cette population se répartissait différemment, suivant qu’on envisageait les langues ou les cultes ; d’après les langues, elle se répartissait, en 1900 : en Allemands, 11.306.120 hab. ; Hongrois, 8.751.817 ; Bohémiens, Moraves, Slovaques, 7.975.038 ; Polonais, 4.259.152 ; Ruthènes, 3.805.023 ; Croates et Serbes, 3.442.129; Slovènes, 1.291.721; Roumains, 3.030.442; Italiens et ladins W, 754.584 ; divers et étrangers, 1 million à peu près. D’après les cultes, toujours en 1900, la population indigène de l’Autriche-Hongrie se subdivisait en catholiques, rite latin, rite grec et arménien, orthodoxes grecs, évangéliques, protestants de la confession d’Augs-burg, confession helvétique, unitaires, Israélites et divers. Il ne faut pas oublier, en effet, que dans le bassin du Danube, en Europe centrale et orientale, les questions de religion ont toujours eu une grande importance. Mais la grande question politique à résoudre est celle de Yéquilibre des races. Or, dans l’ancienne Autriche-Hongrie et dans les Etats successeurs, on ne compte pas moins de 14 nationalités différentes, parmi lesquelles il faut faire une place à part aux Hongrois ou Magyars, aux Slaves du nord et du sud, aux Allemands, aux Roumains de Hongrie.
  Après l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie, les riverains du Danube sont la Roumanie, la Serbie, la Bulgarie et la Bessarabie.
  Telles étaient les divisions politiques de l’Europe cen-
  (1) Ladins, population spéciale du Tyrol, anciens Rhètes à sous-dialecte rhétoroman.