l’union DOUANIÈRE EUROPÉENNE 191 en obligations ; — d’un crédit international agricole hypothécaire, dans les conditions prévues par la Convention internationale de Genève en 1931 ; — d’un crédit international agricole à court terme et de crédits spéciaux pour travaux d’investissement pouvant faciliter la vente des produits agricoles ; ce dernier projet a été étudié par l’institut international d’Agriculture à Rome. Nous reviendrons sur les conditions dans lesquelles cette demande d’emprunt a été écartée par la Conférence de Stresa, qui lui a substitué l’octroi éventuel d’un fonds spécial (projet d’accord franco-germano-italien), qui sera examiné par la Commission d’Union européenne et par la Conférence mondiale financière économique. Ainsi, la Conférence de Lausanne et la Conférence de Varsovie avaient indiqué dans quelles conditions la nouvelle organisation économique de l’Europe centrale et orientale pouvait être envisagée. Des opinions divergentes furent émises sur les considérations générales et les conclusions de ces conférences : Dans sa séance du 13 mai 1932, l’Académie diplomatique internationale a reçu trois communications : de MM. Osusky, ministre de Tchécoslovaquie, Madgearu, délégué de Roumanie à la Société des Nations, et Dr Gratz, ancien ministre des Affaires étrangères de Hongrie. Ces trois communications ont permis à M. Henry Bérenger, président de la Commission des Affaires extérieures du Sénat, de rappeler le principe de la liberté et de l’indépendance des Etats de l’Europe centrale et orientale : « Le problème de l’Europe centrale et l’entente éventuelle