58 DANUBE ET ADRIATIQUE « deries de cuivre à garder des stocks suffisants jusqu’à « l’arrivée d’un nouveau transport, ainsi qu’une réserve « en vue d’un retard éventuel. Le cuivre brut s’accumule « à son tour, la vente n’en étant pas continue. Dans les « raffineries de cuivre, la chose se répète, ainsi, du reste, « que dans les usines qui transforment le cuivre en plaques, « en barres ou en alliage. Tous ces établissements indus-ci triels possèdent donc, à tout instant, des stocks très « importants de cuivre; En y ajoutant les stocks des « commerçants de gros et des détaillants, ainsi que les « objets de cuivre se trouvant dans le pays, on obtient un « total qui dépasse de beaucoup la consommation d’une « armée. Il en va de même de toutes les autres matières « premières. « L’existence de ces réserves a permis à l’Allemagne de « se préparer en vue de l’épuisement, fatal au bout d’un « certain laps de temps, des différents stocks. » Et la Dresdner Bank concluait que : « Tous les plans qui visent à la suppression du commerce « allemand et qu’on expose maintenant à un public inex-« périmenté, ne pourront pas plus aider le commerce « britannique qu’ils sont impuissants à frapper le com-« merce allemand. » A l’accord germano-roumain de 1916 ne tarda pas à s’ajouter un projet d’accord roumano-bulgare. M. Al. Radovici, ministre de l’industrie et du Commerce, eut de fréquentes entrevues à ce sujet avec M. S. Radeff, ministre de Bulgarie. Cet accord apportait en premier lieu une solution de la question du transit des marchandises, le nombre d’articles que Bulgares et Roumains pouvaient