ALLEMANDS CONTRE SLAVES de la République ; il sut bénéficier des bons rapports existant entre M. Hanotaux, ^ministre des affaires étrangères en France, et M. le baron de Mohren-heim, ambassadeur de Russie à Paris, et grâce à leur concours il réussit à renouer avec le Tsar et son gouvernement les relations cordiales que la politique stambouloviste avait rompues. Depuis cette réconciliation, ces bonnes relations n’ont pas été sans subir parfois des éclipses, suivant que les hommes d’Etat bulgares au pouvoir inclinaient à une politique russophile — modérée — ou vers la politique stambouloviste, hostile à la Russie — ou prétendant l’ignorer. La question macédonienne a aussi, par la répercussion qu’elle exerçait sur la situation intérieure de la Bulgarie, soumis le Prince à une rude épreuve. En 1902, par exemple, au moment où l’insurrection battait son plein, l’armée bulgare frémissait d’impatience et brûlait du désir de courir au secours de ses frères de Macédoine, — comme l’armée russe était autrefois venue défendre et libérer la population bulgare. D’autre part, l’Europe, décidée à circonscrire l’incendie macédonien par l’application des