ALLEMANDS CONTRE SLAVES tions, — avec ou sans entente avec ses voisins — elle s’est efforcée d’y étendre sa sphère d’influence par une propagande politique à la fois religieuse et nationale. Lorsque le prince Ferdinand de Saxe-Cobourg, petit-fils du roi Louis-Philippe, accepta le poste où le prince Alexandre de Battenberg n’avait pu se maintenir, la surprise fut grande, et à peu près général le scepticisme à l’endroit de son succès. 11 accepta pourtant, peut-être même séduit par les difficultés et le péril, à coup sûr soutenu par une énergie et une patience rares, et un tempérament politique hors de pair. Les premières heures durent paraître sombres à ce prince, d’une culture raffinée, qui se trouvait transplanté brusquement à la tête d’un peuple dont rien ne l’avait encore rapproché, qu’il ignorait, et dont les qualités d’endurance et de vigueur étaient à cette époque empreintes d'une rudesse qui confinait la barbarie. Pour soutenir son propre courage et sa volonté de mener à bien la rude tâche qu’il s’était imposée, le prince Ferdinand eut le bonheur d’avoir pour compagne de cette sorte d’exil sa mère, la princesse Clé? — 9$ —