CHAPITRE YII Constantinople. NOTES ET SOUVENIRS De grand matin, d’nn bout à l’autre du navire, la cloche sonne bruyamment le réveil. Toute la nuit, le paquebot a ralenti sa marche, pour nous donner l’incomparable spectacle de Constantinople au soleil levant; et en effet, dans les premières clartés du jour, le merveilleux panorama se déroule, qui, des Sept-Tours à la pointe du Sérail, étage sur les collines do Stamboul les coupoles bleuâtres des mosquées et la pointe aiguë des minarets blancs. Mais bientôt, avec le soleil, la brume aussi se lève sur Marmara, brume légère, dorée, vaporeuse, où Stamboul s’enveloppe comme une ville de rêve. Et ce n’est plus, sans doute, la magnificence splendide des arrivées classiques, où, sous le ciel clair, Byzance déploie toutes ses séductions et toutes ses gloires; cependant, ce paysage imprécis, comme irréel, où, seules, dans la gaze du brouillard, les grandes lignes accidentées se dessinent, garde ijn