l’hippodrome a constantinople 17 m tôle ; il fallait des tchaous pour maintenir l’ordre dlns le cirque, des officiers de l'urne, pour veiller sur les opérations du tirage au sort des places que devaient occuper les chars, des gardes de barrières cfcargés de les abaisser lorsqu’on donnait le signal dfc la course, des préposés au vestiaire qui veillaient à ha conservation des couronnes et des casaques d’or (lis cochers, une infinité d’employés pour les écuries, plur l’entretien de l'arène, pour la police des jeux, sans compter les danseurs, mimes, acrobates, saltimbanques, etc. Il leur fallait surtout des cochers et dis chevaux; les uns et les autres méritent une mention à part. II Nos sociétés de courses se proposent l'amélioration de la race chevaline; nos courses plates ou nos steeple-chases ont pour objet de mettre dans tout leur jour les qualités de vitesse, d’énergie, de résistance, d’un cheval destiné à faine un reproducteur célèbre et à procréer une race de victorieux. A Byzance, on ne paraît pas avoir eu cette préoccupation. Sans doute les Grecs du moyen âge recherchaient dans tout l’Orient les belles races de chevaux; leurs officiers de remonte parcouraient les marchés de l'Arménie, de la Syrie arabe, de la Bulgarie; les sultans d Egypte et les califes de Bagdad envoyaient à l’empereur leurs plus fiers étalons, à fflpil de feu, aux jarrets d'acier; mais on vantait surtout le luxe des écuries et des haras impériaux. Les chevaux étaient de la part des riches patriciens et dep empereurs hippomanes l'objet des soins les plus ■ ÉTUDE1' SOU L HISTOIRE BYZANTINE. 2