CONCLUSIONS
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tes les difficultés, pour tous les maux dont souffre, aujourd’hui, la Yougoslavie. Y a-t-il une conception plus naïve et plus simpliste ? Les Etats-Unis d’Amérique sont une confédération, mais cela ne les empêche pas d’avoir des difficultés pour écarter d’eux la crise économique qui les étouffe. Au contraire, leur organisation fédérative est, sans aucun doute, un obstacle pour combattre la crise, et c’est un besoin impérieux, chez eux, de donner à leur président de larges pouvoirs afin qu’il puisse diriger plus efficacement l’action pour le redressement économique du pays. La république des Soviets est, aussi, un Etat fédéré, mais en ce qui concerne la vie économique et financière, un centralisme poussé à l’extrême y a été établi. Le Reich allemand qui, hier encore, était un état fédéré, a vu son organisation fédérative sacrifiée à l’inexorable nécessité de remédier à une situation économique malsaine qui exige des directives partant d’un seul centre. L’état actuel de l’économie mondiale exige impérieusement la centralisation des rouages les plus importants de l’Etat moderne. Par conséquent, les tendances fondamentales de la vie des Etats modernes sont en opposition avec les conceptions des fédéralistes yougoslaves. Ils ne s’en aperçoivent même pas car, dans leur tête, régnent une confusion et une ignorance incroyables en ce qui concerne les problèmes économiques et sociaux. L’exemple le plus typique nous est fourni par le chef des cléricaux slovènes, M. Korochtz. Forcé d’apporter