L’A UT R IC HE-IION G R IE ET L’EUROPE 195 Je l’Autriche-Hongrie telle qu’elle est, ou, ce qu’il est triste d’avoir à ajouter, telle qu’elle devrait être, est un problème d’importance aussi capitale pour nous que pour les autres (1). Il ne serait guère téméraire de voir dans cette page une sorte de préface du voyage à Vienne du roi Edouard VII, premier souverain anglais— sauf erreur — qui ait été officiellement fêté dans une capitale habsbourgeoise. ENTENTES SPÉCIALES ET NON ALLIANCE GÉNÉRALE Le Novoié Vrémia (2), dans son numéro du 26 mars-8 avril 1902, m’a fait, au cours d’un long et très intéressant article, une grave objection. Je tiens à résumer ici la réponse que je lui ai faite (3). (1) National Heview, novembre 1902, p. 370 et 371. (2) Depuis que M. Alexis Serguiévitch-Souvorine a pris, au temps île la guerre turque, la direction du Novoié Vrémia — ou Nouveau Temps — ce journal petersbourgeois est devenu un grand journal national, et ce qu’était avec Katkof la Gazette Je Moscou : un reflet de l’àme russe. (3) Jievue d’Europe, juin 1902. Dans ce numéro, on trouvera traduiti» extenso l’article du Novoié Vrémia. —Le Nord a trouvé que rien dans mes conclusions n’était, incompatible avec le maintien et le développement, de l’alliance franco-russe. Le Swiet a aussi étudié la question et ne s’est pas montré hostile.