CHAPITRE II LE DANGER ALLEMAND « L’article cle droit est l’affaire des ministres; c’est la vôtre : il est temps d’y travailler en secret, car les ordres aux troupes sont donnés... Je vous; prie, faites bien mon charlatan, et prenez du meilleur orviétan et du bon or pour dorer vos pilules. » (Frédéric II à Podewils, à la veille de l’invasion de la Silésie.) Le pangermanisme et la théorie du Sonderstellung. — Les trois raisons du futur agrandissement de l’empire allemand : il doit réunir tous les Allemands, augmenter sa puissance, se créer des débouchés. I. — Les frères allemands d’Autriche-Hongrie. — Ils ont des privilèges en Autriche et une pleine liberté en Hongrie. Ils sont catholiques. Ils ne forment qu’une moitié de la population à annexer. Ce sont des méridionaux : le vieux duel de Vienne et de Berlin pourrait reprendre. II. — Gomment l’empire allemand utilise l’Autriche-Hongrie. — La tradition : le congrès de Francfort, Frédéric-Guillaume IV, Bismarck. — La triple alliance. — Projets d'union perpétuelle. III. — Le besoin de débouchés. -*■“> Les régions autrichiennes