DEUXIÈME PARTIE LES NATIONS JOUGO-SLAVES ET LA QUESTION D’ORIENT « ... des formes anciennes qui sc traînent avant de mourir ou sc modifient ; des formes nouvelles qui s’élancent dans des directions inconnues jusque-là ; et dans le ciel tragique de ces temps barbares, à la fois les lueurs sinistres d’un incendie... et les palpitations lumineuses d’un jour nouveau. » (Charles Clément.) La question d’Orient — posée des siècles avant l’invasion turque, et toujours actuelle — change maintenant sans cesse d’aspect et de place. Tantôt c’est la question des détroits ou celle des routes de terre : — les difficultés que soulève le chemin de fer de Bagdad étaient hier, et seront sans doute demain, menaçantes. Tantôt des nations s’agitent. C’étaient récemment les Grecs, les Arméniens. Ce sont aujourd’hui — autrement courageuses et autrement fortes si elles étaient unies — les nations jougo-slaves.