ET DE VIEILLE SEKBIE 325 de la nomination. Le gouverneur saurait d’avance qu’il a intérêt à bien agir, s'il veut être renommé. Les chefs macédoniens ajoutent que l’institution d’un contrôle européen est nécessaire pour frapper la population. Avant de déposer les armes, leso«/-laws des bandes auront besoin de croire, de faire un acte de foi : leurs organisations sont disloquées; il leur faut lutter jusqu’au bout, à moins qu’on ne leur prouve que leur situation va vraiment être transformée. Les Macédoniens rappellent ce qui s’est passé, pendant l’hiver de 1876-77, à la dernière séance de la conférence de Constantinople. La Turquie avait accordé toutes les réformes demandées. Elle refusa d’acceptcr un contrôle européen. On rompit. Lord Salisbury et le général Ignatief — représentants de la Russie et de l’Angleterre, qui, jusque-là, avaient été en désaccord sur tons les points — déclarèrent l’un et l’autre que, sans contrôle, les réformes, en Turquie, sont inexistantes. Il va sans dire que les pouvoirs du gouverneur s’étendaient à toute la Macédoine et à elle seule, ou, tout au plus — pour éviter une revision des divisions administratives — aux trois vilayets de Monastir, de Salonique et de Iiossovo-ÏJskub. Le projet français aurait donné satisfaction aux Macédoniens. C’est sur cette matière capitale qu’il diffère du projet austro-russe. Il est vrai que dans la note Steeg il n’est pas parlé