CHAPITRE IV LA THÉORIE DU PARTAGE L’AUTRICHE-HONGRIE ET L’EUROPE « S’il est un pays intéressé à la question d’Autriche, c’est la France... Pour quiconque envisage l’ensemble de la politique continentale, le premier intérêt tle la France est le maintien île l’Autriche, sinon exactement dans ses limites actuelles, du moins dans son cadre historique. L’une ne saurait demeurer grande puissance qu’autant que l’autre le demeure. >* (M. Anatole Leroy-Beaulieu.) « Quant à l’Autriche, nos rapports avec elle ont toujours été bons; ils ont été pleins, non seulement de courtoisie, mais de quelque chose de plus, parce que l’Autriche sait que, de toutes les puissances européennes, la France est la dernière qui pourrait souhaiter que l’empire d’Autriche, garantie nécessaire de l’équilibre européen, se brisât et disparût pour le malheur de l’Europe. » _ . (M. Rirot.) Les nations et états habsbourgeois et la théorie du partage. L’Italie. — Irrédentisme et rapprochement franco-italien. — L’Allemagne à Trieste et dans l’Adriatique. — Réponse au Sccolo de Milan. La Russie. — Jusqu’à l’Isonzo. — Empire habsbourgeois fédéra-