Il « mito » massonico. 165 avere ingigantito i demeriti e le possibilità nocive della massoneria, attribuendole così un fascino di potere — il fascino del male e delle cose proibite — che le è servito egregiamente per mantenere ed estendere le sue influenze. (Cfr. ad esempio De-schamps : « Les sociétés secrètes et la société ou philosophie de l’histoire contemporaine ». Avignon 1880). Se ne è rallegrata la massoneria come del miglior apporto di propaganda e di prestigio che le sia stato mai recato : ed è stato apporto di avversari, non di consenzienti. Gaston-Martin, nel massonicissimo suo « Manuel d’histoire de la Franc-Maçonnerie française » (Paris. 1934. pag. 239 e seg.) scrive: « En appelant Franc-Maçon tout personnage politique anticlérical, les catholiques aidèrent grandement à renforcer Vautorité éxtêrieure de ceux qu’ils voulaient abattre... ». Dal medesimo lavoro del Gaston-Martin — che è quanto si può desiderare di più ineccepibile dal punto di vista della ortodossia massonica — tutta l’azione della massoneria francese, ispiratrice e madre della massoneria italiana più influente e numerosa, quella di palazzo Giustiniani si colora di opportunismo, di adattamenti e di tentennamenti (pagg. 124-125): « A la veille de la Révolution la plupart de ses membres sont plus des théoriciens que des hommes d’action. Elle demeure, quoique acquise aux réformes, respectueuse des pouvoirs établis et c’est ce qui explique la diversité considérable des opinions de ses membres pendant le grand mouvement. Il n’ est pourtant pas douteux qu’elle ait eu son importance, peut-être inconsciente, dans la préparation du mouvement et son développement; par les idées, qu’elle a contribué à diffuser; par les méthodes qu’elle a instaurées; par la fusion des classes qu’elle a inaugurées; par le rôle individuel enfin de certains révolutionnaires formés à son école. L’Ordre n’est pas intervenu collectivement; et même les conséquences tirées par certaines de ses doctrines semblent l’avoir dépassée et avoir effrayé une grosse partie de ses adeptes. Durant la Révolution, la vie de la maçonnerie traverse trois périodes: 1°) de 1789 à 1791. Elle s’anémie peu à peu. Les frères, divergeant d’opinion sur la politique du jour, se sépa-