Il « mito » delle congiure |per la guerra. 367 era assolutamente certo che nulla al mondo avrebbe potuto impedire la disfatta completa dei francesi. Nella sua innocenza egli diceva : « È cosi che comprenderanno di dover ridiventare i figli obbedienti della Chiesa». Il passo del Nunzio a Vienna è una leggenda. Che Pio X sia morto di dolore per la guerra è un’altra. Con molta sufficenza e sicurezza, lo Sforza, aristocratico demagogico, anti-nazionalista italiano e filo-nazionalista jugoslavo, anti-clericale a tutto spiano, scodella la sua versione «autentica » degli avvenimenti che precedettero la guerra e che farebbero risalire alla Chiesa di Roma (*) una grave corresponsabilità (op. cit., pagg. 122-123): «È tempo di ristabilire la verità. Eccola. Quando il pericolo di guerra divenne evidente, il conte Palffy, incaricato d’affari austriaco presso il Vaticano, informò a varie riprese il segretario di Stato di Pio X, il cardinale Merry del Val, sulle intenzioni e sui «doveri» della duplice monarchia. Le risposte del cardinale furono consegnate nella corrispondenza (1) Le stesse accuse vennero ripigliate e propagandate — e da qual pulpito! — negli scritti del Maresciallo Ludendorff, ex Capo di Stato Maggiore germanico. Cfr. Ludendorff: « Kriegshetze und Vólkermorden », Miinchen, 1935, pag. 17. L’odio contro i gesuiti e la propaganda internazionale per la loro soppressione, come primo passo verso la demolizione del Papato e del Cattolicesimo, è un vecchio ed abusato motivo. Scriveva il Deschamps nel secondo volume di « Les sociétés secrètes et la société ». (Avignon, 1880, pag. 43): « Depuis le XVI siècle, les jésuites occupaient le premier rang dans l’enseignement chrétien, par la merveilleuse appropriation de leurs méthodes aux besoins des temps mouveaux, et par la façon dont ils savaient inspirer à leurs disciples, dans les différents pays, un patriotisme éclairé. La France d’Henri IV les avait établis malgré les jalousies de leurs rivaux et les oppositions des ennemis de l’orthodoxie, et leurs nombreuses maisons d’éducation étaient autant de séminaires de fidélité à l’Eglise et à la monarchie. C’est précisément pour cela que l’on vit se réunir contre les jésuites dans tous les pays du monde, toutes les haines de la Maçonnerie et de ses philosophes, aidés par toutes les sectes et toutes les hérésies. Depuis longtemps le plan d’attaque était arrête, peut-être meme pourrait-on le faire remonter à Bourg-Fontaine (Conjuration de Bourg-Fontaine, dénoncée le 19 mai 1644 à la reine).... Le calviniste Si-smondi ne-peut s’empêcher de faire cet aveu: «Le concert d'accusation et le plus souvent de calomnie que nous trouvons contre les jésuites dans les écrits de ce temps a quelque chose d’effrayant ». (Histoire de France, tome XXIX, p. 231). C’était le mot d’ordre donné par Calvin: Jesuitae vero qui se maxime nobis oppo-nunt aut necandi, aut si hoc commode fieri non potest ejicendi, aut certe menda-ciis et calumniis opprimendi sunt. Perfectionné par la Maçonnerie, ce mot d’ordre s’est étendu à tout ce qui est vraiment sociale et a enlacé la plupart des intelligences dans un vaste réseau de mensonges de tout genre ».