178 Parte I - Considerazioni di oggi. riflettevano la imprescindibile necessità di cooperazione di tutti gli italiani sudditi dell’Austria. Massoneria e influenze massoniche non vi potevano trovar inserimento che nella proporzione del loro rapporto alla massa complessiva degli irredenti : ossia in misura modesta, insignificante. Di fatti i dirigenti della Lega Nazionale non erano nè massoni, nè filo-massoni. Quanto alla Dante Alighieri e alla Trento-Trieste, il tentativo di rappresentarle come mascheramenti profani della massoneria, è uno dei tanti abusi dei quali, giuocando sull’equivoco del mistero, si rende colpevole la propaganda massonica. Un campione di cotali esagerazioni mistificatorie è contenuto nella già più volte accennata pubblicazione del Grande Oriente di Francia ad esaltazione della massoneria italiana (pagg. 44-45): « La Dante Alighieri était une des ces sociétés profanes, par le truchement desquelles la Maçonnerie italienne — qui s’est toujours attacchée à ne pas sacrifier la qualité à la quantité dans le recrutement de ses membres et qui, par conséquent, devait chercher en dehors de ses adeptes les instruments d’une action extensive — exerçait son influence sur la vie nationale. C’était, si j’ose dire, le Carbonarisme des temps nouveaux, la conspiration au grand jour pour le rayonnement de l’Italie dans le monde. La Dante Alighieri subventionnait les écoles italiennes à l’étranger, fondait les oeuvres d’assistance et de solidarité sociale dans les principaux centres de l’émigration italienne, afin de pas laisser se dénouer les liens d’affection qui rattachaient les émigrants et leurs familles à la Mère Patrie. Elle s’occupait aussi d’irrédentisme; mais non pas à la manière de la Trento e Trieste. Les deux organisations s’étaient partagé la besogne. La Trento e Trieste était un groupement irrédentiste d’avant garde où il y avait beaucoup de Maçons, mais où, depuis la déclaration de la guerre, des nationalités aussi avaient pénétré (!!!). La Trento e Trieste, par son action bruyante et agressive, provoquait les conflits avec les autorités autrichiennes et les incidents diplomatiques, destinés à interrompre la prescription des droits italiens sur les provinces convoitées. La Dante Alighieri poursuivait sagement, dans ces mêmes provinces,