// « mito » massonico. 161 seraient les instituteurs eux-mêmes qui seraient chargés de l’enseignement religieux, à condition toutefois d’avoir obtenu un certificat d’aptitude après avoir suivi un cours, dont l’organisation était confiée à l’autorité ecclésiastique. La Maçonnerie, avec la souplesse du caractère italien, essaya de sauvegarder la laïcité de l’école par un expédient. Elle invita les instituteurs Franc-Maçons à fréquenter les cours d’habilitations à l’enseignement religieux. Elle espérait de la sorte rendre cet enseignement anodin, en lui enlevant la force communicative de la foi. Mais on ne déjous pas ainsi, par une ruse cousue de fil blanc, et qui, du reste, fut étalée tout au long dans les revues maçonniques, si peu secrètes, a la formidable vigilance de la Compagnie de Jésus. L’opinion cléricale exigea — quale orrore e quale inaudita sopraffazione! — que seuls les instituteurs pouvant montrer patte blanche, et reconnus pour des catholiques pratiquants par le curé de leur paroisse, fussent admis à enseigner le catéchisme dans le écoles publiques ». Per inquadrare la resistenza nazionale italiana di Trieste nel panorama più vasto del Risorgimento e per collocare in esso, nella sua giusta luce, l’aspetto massonico, è d’uopo indugiare un momento sul punto, già toccato all’inizio, della valutazione storica del contributo massonico alla causa dell’indipendenza. Questa valutazione è stata fatta, come si è detto, nel modo più vasto e completo, da Alessandro Luzio. Le sue conclusioni (vedi « La massoneria e il Risorgimento italiano », Bologna 1925, voi. II, pag. 189) possono essere riassunte come segue : « La storia del Risorgimento, dovuto anzitutto alla santità della causa e alla cecità dei vecchi governi, poi a un confluire di forze disparate e grandiose, accentrate tutte attorno al sentimento nazionale e religioso, ci dà il diritto di eliminare, per esclusione logica evidente, la massoneria che non aveva da offrire alla causa nè idee, nè mezzi, nè uomini veramente suoi... La latitanza assoluta della massoneria come organizzazione, per trentanni, al- ii