ü o c u menti aujourd’hui soumettre, en toute confiance, à l’Ae-ropage du monde, leurs justes revendications. * * * Une solution équitable ne peut être donnée aux problèmes territoriaux dans la péninsule balkanique qu’à la condition que chaque État puisse englober dans ses limites les régions où les éléments île sa race lorment la majorité. C’est au fait que ce principe n’a pas été respecté en Albanie, que les Albanais font, avec raison, remonter le cause de leurs malheurs et de leurs souffrances. Les principes d’équilibre et de statu quo, qui servaient de base aux Congrès du passé, ne pouvaient qu’être fatals à l’Albanie, pays sans défense et convoité par ses voisins Grecs et Slaves soutenus par des protecteur puissants. L,'est ainsi que le Congrès de tëerlin de 1878 d’abord, et la Conférence de Londres de 1913, ensuite, sanctionnèrent les mutilations du territoire national albanais au profit du Monténégro, de la Serbie et de la Grèce, mutilations d’autant plus iniques qu’elles aoandonnaient sans garantie des groupements d’Albanais qui formaient line majorité écrasante dans les territoires sacrifiés. Qu’il nous soit permis de faire observer, en passant, que la supériorité de la civilisation grecque et slave dont on a souvent parlé, caare mal avec les persecutions systématiques, les destructions et les incendies et tant d’autres horreurs commis par les Grecs et les Serbes sur les populations paisible de l’Albanie, faits suffisamment connus des Grandes Puissances pour qu'il soit nécessaire d’en faire ici le récit circonstancié. Comme le Congrès actuel ne s’inspire plus de formules creuses mais de véritables principes de droit acclamés par l’univers entier, Pesperance renaît, à juste raison, dans le cœur des Aloanais. Les revendications que la nation albanaise présente au Congrès, ont pour objet la restitution 243