DE PARIS A FIUME 15 Jeanne. Pour un peu il lui baiserait la main. Il demande enfin : — Vous n’avez rien à déclarer? Comme ça, en français, sans l’ombre d’accent. Marie-Jeanne tient tout de même à la réponse : — Své yé za moyou litchnou oupotrébou. Il la regarde avec un sourire étonné. Il a un peu l’air de se moquer d’elle. Il continue à s’incliner devant la portière. — Vous ne parlez pas le serbo-croate? demande Marie-Jeanne un peu dépitée. — Da, da, gospodjo ! fait-il pour le prouver. Mais, excusez-moi, Madame, je ne comprends pas du tout ce que vous me dites.