CONCLUSION 239 * * is- Si nous savons nous opposer à la disparition de l’empire ottoman, un grand avenir économique nous est ouyert du côté asiatique. L’Allemagne et l’Autriche voient, en ce moment, leurs voies d’accès yerg l’Orient arrêtées par une artère de premier ordre ; la ligne du 45e parallèle (1), reliant Bordeaux à Odessa par Limoges, Lyon, Milan, Venise, Belgrade, Craïova, Bucarest, avec embranchements par Sofia yers Constantinople et par Nich vers Athènes. La grande ligne Calais-Paris-Simplon Milan (dite Sim-plon-Orient express), vient en renforcer l’importance. Cette barrière anti-germanique copstitue un cg.pq.1 représentant un tralic rapide pour notre pays, yers l’Est. Mais encore faut-il, pour arriver à des résultats économiques tangibles, que nous sachions veiller de très près à empêcher le renouvellement des lourdes fautes commises par notre diplomatie, antérieurement à 1914. A temps nouveaux, il faut homines nouveaux! Npvjs devons méditer sur nos erreurs; au lieu de les nier, nous devons nous armer d’une mentalité nouvelle, surtout relativement aux méthodes économiques! Nous devons tenter davantage, en nous disant que l’Asie-Mineure représente une source ipépuisabje de richesses, et nous souvenir que la fortune favorise seulement les audacieux ! (1) Le projet en a été lancé par MM. Géo-Gérald, député de la Charente, Herriot, maire et député du Lyon, et M. Henri Lorin, de (’Université de Bordeaux, secrétaire général dç la Société de Qéographie de Paris, député de 1$ Qironde,