CONCLUSION 235 docile de l’Allemagne ; que la guerre, dont le début fut sans excusé et la conduite satis pitië, fut accompagnée de massacres dont l’atrocité calculée égale ou dépasse tout ce qu’a jamais enregistré l’histoire. Mais il prétetld que ces crimes ont été commis par un gouvernement dont les méfaits ne sauraient être imputés au peuple titre ; que le maintien de l’ehipite ottoman est nécessaire à l’équilibre religieux du monde; que la politique non moihs que la justice recommande doüc de l’établir intéghlleihent ses tôt*— ritoires dans leur état d’avattt-gUeïré. « Le Conseil ne peut accepter ni cette conclusion^ ni les arguments sur lesquels elle se fonde...... « Une nation doit être jügée d’après le gouvernement qui dirige sa politique étrangère et dispose de ses ai'méëS. Là Turquie ne peüt pas prétendre être dispensée deS jüstes conséquences de cette dobtrihe parce que ses affaires, aü moment le plus critiqué dë son histoire, Sôht tombées aux niâins d’homiües c|Üi, entièrement dénués de priheipés de pitié, üe pouvaient même pas commander du succès........... « En prétehdant à UttO rëstitutidh territoriale Complète, le mémorandum fait àppel à l’histdire de la dohiinatiOU turque dans lô passé et à l’état abtuel du niohde musulman. Lë Cdrtseii est désireux dé he pas entamer de controverses inutiles rti de causer Uhe peine süperflue à Votre Excellence et aux délégués quil’accômpâgnent. Il est bien disposé envers le peuple turc dont il admire les excellentes qualités. Mais il ne peut compter au nombre de ces qualités l’aptitüde à gouverner des races étrangères........... « On ne trouve p&s Un seul cás, en Europe, ën Asie ni en Afrique, üü l’établissement de la dbmination