190 LA TbhQüÏÉ ET LA GUERRE terrain conquis. L’ennemi résistera avec acharnement. Le soldat turc, trop peu connu dû commandement interallié, pirouverà une fois de plus qu’il est tenace et dangereux derrière des Ifortiiîeatibns. La défense de Krithiâ rappelle en effet les journées lés plus dures de Plevnâ et de Tchaltâdja. Les Turcs sont bien encadrés. Des Officiers et dès SouS-Officiers allemands ont pris le commandement des unités et des groupes voisihs de notre front. Von der Goltz et Liman von Sanders dirigent en personne les opérations, aidés pir déhx gënérâüx turcs de valeur: Djavid-Pacha et Ëssâd-Pacliâ et, après la lecture du rapport du général Harhilton, on reste pénétré a’urie adhiirâtion extrèrtie pour les soldats anglais et français Vjiii se Sont montrés aussi gràBÜs que leurs aînés, cOWbâttartt côte à côte eh Crimé'ë, soixante ans avant. * * * Du 23 au 27 avril, deux opérations bièn distinctës avaient eu lieu, comme nous l’àvoris déjà expliqué : d’abord le débarquement, ensuite le redfessement de la ligne de combat. Du 21 au 30 avril, le corps expéditionnaire essaye de se donner de l’air. Le 28 avril, la 29° division britannique s’ëfforce de progresser au centre, vers Krithia. Lès 87e èt 88e brigades, renforcées par un bataillbtt de la marihe royale, se portent en avant, à partir de huit Heures du matin. La 86e brigade (lieutenant-colonel Gassohj, placée d’abord en réserve, est amenée vers ftiidi ëür la ligne de bataille. Mais les Fiançais ne peuvent ât-