MISSIONS FRANÇAISES 113 obtenus au chef de la mission, le général français Baumann. En 1914, les centres d’inspection de ces officiers étaient les suivants : Constantinople (1 général, chef de mission, 2 commandants, 3 capitaines), plus 1 officier anglais; Beïrout (1 commandant, 1 capitaine) ; Smyrne (1 capitaine) ; Diarbékir (1 capitaine) ; Erzéroum (1 lieutenant) ; Bitlis (1 capitaine) ; Van (1 lieutenant) ; Samsoun (1 lieutenant). Sivas (1 officier anglais). Enfin, au mois de mai 1914, les puissances européennes firent nommer deux inspecteurs généraux, un Hollandais M. Westenenk et M. Hoff, un Norvégien, pour mettre définitivement à exécution le programme des réformes concernant les Arméniens. Aussitôt que la guerre éclata, la Porte les renvoya dans leur pays. * ■X- * Quels ont été les résultats acquis par la mission de réorganisation de la gendarmerie ottomane? On doit reconnaître que, dans les premières années (1904 à 1908), ils ont été sérieux. Trente-cinq officiers de toutes les nations étaient répartis en Macédoine, dans des secteurs assez restreints, et Je brigandage des comitadjis fut fortement réprimé. Mais à partir de la révolution jeune-turque, il n’en fut plus de même. Enver-Paeha et son entourage avaient pris pour devise : « La Turquie aux Turcs, avec l’aide de l’Allemagne! » Les efforts des Jeunes-Turcs tendirent, en conséquence, à désorganiser les missions militaires ou 8