112 l’armée torque Au général Degiorgis succéda le général de ftobi-lant. Quelque temps après la révolution qui renversa Abd-ul-Hamid (10 juillet 1908), les Jeunes-Turcs, très jaloux de leurs prérogatives, essayèrent de faire dissoudre la mission de réorganisation. Toutefois on maintint en Macédoine les officiers français commandés par le colonel Vérand (1), plus quelques officiers anglais et italiens, enfin l’unique officier allemand. En juillet 1909, la mission de réorganisation de la gendarmerie ottomane est transférée à Constantinople. Les Jeunes-Turcs laissent aux officiers étrangers seulement le rôle de conseillers et d’inspecteurs, et créent une direction de gendarmerie à Bayazid, dans la capitale. En 1913, les missions des diverses puissances sont devenues très réduites. Il reste seulement cinq officiers français et deux anglais (trois à Constantinople et les autres en Asie-Mineure). Cependant des massacres de Grecs et d’Arméniens étant survenus, le gouvernement ottoman consent, au printemps de 1914, à accepter comme instructeurs de gendarmerie dix officiers nouveaux, choisis en France. Ils sont envoyés en Arménie et dans le Kurdistan. Leur mission consiste à dresser les différents contingents de gendarmerie turque disséminés sur le territoire et à rendre compte des résultats (1) Venant comme son successeur, le général Baumann, de la Garde républicaine.