S LIVHE PREMIER. comité que plus d’un ;in après loul le reste du pays; elle l’a dû avant tout, il est vrai, à sou territoire, le moins attaquable de l’Italie, et peut-être de toute l’Europe, mais aussi à la ténacité de ses gouvernants, à la disposition générale à faire tous les sacrifices, à la résignation et à une certaine énergie chez ceux qui prenaient une part active à la défense. Cette défense pouvait êlre beaucoup plus longue, s’il s’était trouvé chez les chefs de la prévoyance et de l’habileté; mais telle qu’elle a été, elle forme un intéressant épisode des événements qui ont agité l’Italie en 1848 cl 184!), un de ceux qui ont jeté le plus d’éclat; elle mérite d’être considérée et racontée à part. Avant d’entrer dans le récit des faits, il est indispensable de décrire la position de Venise; c’est toujours par là qu’il faut commencer en parlant d’une ville aussi exceptionnelle, afin de donner une juste idée de son importance et de bien faire comprendre des circonstances qui ne peuvent se produire