LIVRE DEUXIÈME 79 ml sc refaire el recevoir, à travers la Vénilic, des ■enforls qu’il eût été facile d’arrêter. Pendant toute a campagne, Charles-Alberl ne parut pas se douter le l'importance militaire de Venise, négligea comple-emcnl d’en tirer parti, et ne vil pas que ce qui se pas-irrait au delà de l’Adige, sur les derrières de l’armée mtricliienne, déciderait du sort de la guerre. L’Autriche s’élait bâtée d’expédier des secours à ladel/.ky; un corps d’armée de plus de 20 mille icmmes, rapidement formé sur l’Isonzo, entra en talie à la fin d’avril, sous les ordres du général Nuocili, prit Udine, faiblement défendue, laissa quelles forces pour bloquer Palmanova, repoussa facile-uenl les cor|)s de volontaires qui tentèrent de s’op-toser à sa marche, et arriva ainsi sur la Piave, où ¡1 trouva les troupes pontificales accourues à sa ren-onlre. 11 sul leur dérober le passage, les baltil à Cornuda, se dirigea ensuite sur Trévise, dont il ne »ut s’emparer, franchit ensuite la Brenta aussi heu-eusement que la Piave, échoua dans ses attaques onlre Vicence, cl arriva sur l’Adige à la fin de mai. détail là un résultat fatal pour l’armée piëmonlaise; néanmoins les échecs de Ragent contre Trévise et Vicence furent regardés par les Italiens comme de grands succès pour eux. 11 était trop essentiel de prévenir celle jonction de Nugenl avec Radelzky , 'our laisser ce soin à 17 mille hommes doni plus île la moitié n’étaient que des volontaires ou des niliciens. Durando, qui les commandait, montra dans •elle occasion fort peu d’habileté, mais en ne commettant même aucune faule, il n’aurait pu arrêter onglemps des troupes supérieures en nombre el en jualilé. Il aurait fallu que Venise, qui commençait i avoir des forces assez nombreuses, el Charles-Al-