LIVRE DEUXIÈME. 81 Ile deux mois, se rendit cl de toule la Vénilie il n’v l ui que les lagunes de Venise el le forl d’Osopo qui lie tombèrent pas au pouvoir de l’Autriche. Radelzky rappela scs troupes sur l’Adige, à l’exception de 15 jiiille hommes du corps de Welden, qu’il destina à lit garde de la Vénilie. Le 18 juin, Welden fit occu-ier Meslre el refoula les Vénitiens dans les lagunes, e long desquelles il établit un cordon ; Venise put liés lors être considérée comme bloquée, el c’esl de l e moment que date sa longue résistance. Ainsi, en quelques jours les garnisons de Vicence, 'adouc, Trévise et Palmanova avaient dû mettre laine, au moment même où elle arrivait sur le Pô, 11 amenait à Venise quelques fractions de celle ar-liée, son général en chef, et un certain nombre d’of-■ciers qui allaient jouer le principal rôle dans la dé-ise des lagunes. Si Naples avait, comme le Piémont, déclaré la erre à l’Autriche, et si Ferdinand avait, comme larles-Albert, marché contre elle à la tète de toule n armée , il est probable que la cause de l’indé-ndance aurait triomphé ; mais il n’y avait rien à pérer de ce côté. A la nouvelle de l’insurrection mbard-vénilienne, le parti libéral s’était grande-ent ému, avait demandé à grands cris la guerre ntre l'Autriche cl l’alliance avec le Piémont. Mais, 1\ il se montrait fort exigeant sur d’autres points, las les armes; c’élaient 14 mille hommes, presque ous romains, enlevés momentanément à la cause de Italie. Radelzky, à Curlatone, près de Mantoue, avait icrasé ou dispersé les Toscans. Enfin un événement l’une autre nature faisait rétrograder l’armée napo- ;|;i lieu de se borner à ces demandes , au lieu de lire passer avant loul la question de l’indépendan-