vacité, devant l’évêque uivialc el devant -l’archevêque catholique Mgr Bauer, d’Agrain, qui l’approuvent en souriant : « On vous a raconté-sans doute qu’aucun compromis n’était possible entre nous à cause des différences de religion. Est-ce (pie nous avons l’air de gens qui ne peuvent s’entendre ? » Au sujet de l’unité, c’est un parti pris d’optimisme très noble en ces heures difficiles, car de graves embarras se font jour : financiers, par l’abondance des couronnes, monnaie aulrichien-ne, tombées de 1 franc à 0 fr. 25; la pénurie des dinars, monnaie du pays, en baisse et dont le cours est artificiellement maintenu à 0 fr. 75; économiques, car le ravitaillement laisse à désirer. En outre, vers Marbourg et Klagenfurth, entre l’Autriche et la Slovénie, des coups de canon s’échangent comme si l’armistice n’était pas conclu, et le bolchevisme, dont on apprend le déchaînement à Budapest, inquiète. Surtout on est nerveux, passionné par ce qui se passe à Paris, où ie sort des peuples se décide. Agitation trop naturelle dans cette agglomération née hier, et dont les composants peuvent être rejetés demain à des milieux hostiles. On s’étonne de ce que nous ne sachions pas davantage, on nous questionne, on nous accapare