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les Slovènes tiennent à mettre à profit ce court laps de temps pour nous convaincre à leur tour de la sincérité de leurs aspirations nationales et de l’injustice qu’il y aurait à les priver de territoires toujours considérés comme leurs. Du gouverneur aux plus avancés, personne n’est omis, Les confidences hâtives qui nous sont faites peuvent se résumer brièvement, car bien des traits communs les rejoignent.
  Trois partis se partagent la presse et le peuple; le parti populaire chrétien, dirigé par M. Korosec, un prêtre, ministre du ravitaillement dans le cabinet de Belgrade, a toujours lutté, en majorité pour la cause slave; i] connut une période troublée, des dissidences en faveur de l’Autriche, l’intervention de l’évêque actuel en personne, Monseigneur Veglic, ramena les brebis égarées et rendit le troupeau entier à l’opposition: son chef, le D' Korosec, tend à lui donner une grande extension en recrutant des adhérents parmi tous les catholiques du nouveau royaume. Le parti libéral démocrate est le plus centraliste, affilié au bloc de M. Prebitchevitch, le ministre de l’intérieur. Les socialistes, enfin, très remarquables au point de vue de l’organisation technique, ont pris nettement position dès 1017, en faveur de l’union Yougo Slave, à laquelle ils appelleraient en outre les Bulgares, ('.liez tous, le