— 144 — royaume par une habitude acquise dès longtemps, même chez ceux qui n’étaient pas libres. Vaut-il qu’on y pense ? Il a de l’avenir, il tient les routes de l’Orient, il a besoin de nos produits et ceux qui nous font défaut, il peut nous les fournir, troupeaux ou bois, avec un sous-sol où gisent des richesses inexploitées. Ses hommes sont loyaux, tenaces, hardis. Et si, quelque jour, en Europe, il survenait que les prévisions les plus nobles, les précautions les mieux prises devinssent vaines, plus exactement à son égard pourrait s’appliquer le mot de Napoléon sur l’Illyrie : « Sentinelle placée à la porte de Vienne ». Oui, la pensée française est souveraine dans ces pays, sur lesquels se fondent tous les espoirs. Prenons garde que le dédain de notre presse, de notre commerce, de notre gouvernement ne diminue cette souveraineté !... FIN S