— 04 — i 11 lerall iéc est journellement saisie; une en Ire plusieurs : Un rapport urgent ayant signalé des fusillades de nationaux italiens dans les rues de Zagreb, ce qui souleva une grosse émotion, des diplomates et des militaires furent envoyés sur les lieux ; l’enquête révéla que, la nuit de Noël, conformément à la tradition, et comme les Américains, en signe de liesse, se servent du revolver, des Serbes ou des Croates avaient tiré des coups de fusils à blanc : Un officier, peut-être victime d’une mauvaise plaisanterie, s’imaginant être visé, avait cru au massacre général de ses camarades et en avait adressé la relation hâtive. Au Bureau commercial on commence par nous dire que les transports sont rendus très difficiles par la pénurie de charbon, due à la mauvaise volonté des Compagnies allemandes, qui, concessionnaires des mines de Laybach, ne tiendraient pas à livrer leurs produits contre une monnaie dépréciée et allouent des salaires de famine (12 couronnes) à leurs ouvriers pour empêcher l’extraction. Puis, on énumère les produits à importer. Nous renonçons à en dresser la liste, ils sont trop : tout manque aux Yougoslaves, et serait payé par eux n’importe quel prix, sauf des produits spéciaux, extraits et fabriqués aux environs de Spa-