— 101 — avec eux, non sans regrets de. notre part, car il était aimable compagnon. Ainsi allégés, nous descendons le Lovcen assez périlleusement, par suite des éclatements successifs de nos pneumatiques. Le camion roule sur les jantes de ses quatre roues quand il vient se ranger devant le bureau de la place. Là, on se livre à une enquête sur les rixes entre Italiens et Serbes, auxquelles donnèrent lieu tes fêtes, bien que les occasions en aient été réduites au minimum par une organisation aussi bienfaisante qu’originale. A l’entrée de la maison hospitalière où se vend le plaisir, est placée, l’arme au pied, une sentinelle appartenant à la nationalité dont c’est le tour d’admission : trois jours par semaine sont ouvrables pour les troupes italiennes, les trois suivants pour les troupes serbes, le dimanche étant réservé aux Français, moins nombreux, ordonnances ou cuistots, à moins que ce ne soit aux officiers supérieurs. Après un banquet à Cattaro, offert par le Préfet et durant lequel nous retrouvons la chaleur de la côte, puis un autre banquet près de Theodo, nous sommes conviés par l’amiral à prendre le I hé sur la Lorraine. 11 s’excuse de la réception froide qui nous fut faite à notre passage et dont il n'eut connaissance que [dus tard; des hou