trant]nillilé de Pinléneui' de la ville, nous procéderons cette semaine à des tournées aux environs; là, nous ne craignons pas de laisser manifester, il n’y a que des slaves ». C’est par une organisation industrielle, du côté d’Almissa ou Omis, que nous commencerons. Le gouverneur est avec nous. Des automobiles nous emportent vers l’Est, par une route serrée entre la mer et le Messor, sorte de rocher aride à 1.500 mètres d’altitude; puis nous bifurquons entre le Messor et le Biokovo, suivant la vallée de la le Mossor et le Biokovo, suivant la vallée de la Cettina, et la clarté crue du départ s’atténue aux marais verdoyants, aux plantes, aux arbres d’essences variées: peupliers, figuiers, oliviers, vignes, palmiers; puis nous escaladons la montagne par des crochets qui obligent à un arrêt à chaque virage; des enfants y sont embusqués, qui font pleuvoir sur nous des fleurs des champs. Le geste nous plaît, sans nous surprendre; nous y avons été accoutumés en d’autres lieux. Mais ce qui ne peut pas ne pas nous surprendre, c’est l’enthousiasme qui nous accueille au premier village; toutes les demeures ont leur drapeau, toutes les fenêtres des tapis; les habitants sont rassemblés derrière le curé qui lit un discours bien flatteur pour notre mission, et des