. 349 ta del suddetto. Il quale è pure grande, psiche essendovi detto essere stato 1’ anno quattrocentotredici quello in cui Alarico venne a guastare Italia, come poteva Padova sterminata e bruciata nel quattrocentotredici, essere fiorente nel quattrocentoventuno, massime in quel tempo in cui erano assai maggiori, che oggigiorno, le difficoltà al fiorire d’ una città da ott’anni distrutta? Ma da poi che il Daru fondò le sue parole sopra questa copia, noi le paragoneremo con essa. Egli senza disaminare lo scritto registrato dal Mittarel-li, lo nominò decretOj mentre è copia di scritta menzione di decreto. Afferma, fondandosi sopra di questa copia, che i Padovani mandarono consoli a fondare e governare Venezia, e che ne mandavano annualmente (a). E questa copia non (a) Cependant ces émigrations avoient procure quelque population à Rialto. On commencoit à y bâtir; un incendie qui dévora vingt quatre maisons fut l’occasion d’un voeu, et on y éleva en 4ai une église dédiée à s. Jacques. La ville de Padoue y envoya des magistrats annuels avec le titre de consuls. On trouve dans un vieux manuscrit (*) le plus ancien monument de l’histoire de Venise; c’est un decret du sénat de Padoue, sous la date de 4a i, qui ordonne la construction d’une ville à Rialte pour y rassembler en une seule communauté leshabitans répandus sur les îles environnantes, afin qu’ ils puissent y tenir une flotte armée, parcourir la mer avec plus de sûreté, et se défendre avec plus d’avantages dans leur asyle. Tels furent les commencements de la superbe Venise. (*) De la bibliothèque des Camaldules du couvent de S.t-lUichel près de Venise n. 541, p- 11 : le manuscrit est intitulé Varie notizie appartenenti ec. : le recueil avait étéJormc par un abbé des Camaldules, appelé Fulgence Tomasellus ; Mittarelli qui a fait le catalogue de cette bibliothèque, transcrit cette pièce, ou du moins ce qu'on a put en lire. « Anno a nativitate Christi CCCCXXï, in ultimo anno etc. Le biographe ajoute: Reliquum legere non potui ». ( Histoire de la répub. de Venise, par Pierre Daru de l’acad. franc., T. I, p. ai, aa, à Paris, èdit. Didot).