Note critiche 295 tale identificazione uno spoglio affrettato di Heyd, Histoire du Commerce du Levant, che nell 'Index stampa Théodosie in corsivo come nome geografico, mentre che per Théodoros usa il tondo come per i nomi di persona. Ma se fossimo stat i meno hospites nella storia del commercio del levante ed avessimo posto attenzione al lemma « Seigneurs de (Théodoros) », non ci saremmo lasciati traviare dall’apparenza ed avremmo pensato ad una città più appropriata, cioè a quella appartenente ai Signori « de lothedoro » secondo un documento genovese del 1454 in Atti della società Ligure di Storia patria, VI, I, p. il3. Parecchie carte pubblicate nei volumi VI e VII degli Atti della società Ligure di Storia patria parlano del « dominus Tedori 0 Todori » in generale, talvolta di un « Olobei » 0 di un « Saichus dominus Tedori ». Ma se è certo che questi signori di Teodoro, «petits souverains d’origine grecque, vassaux de l’empire de Trébizonde à son origine, mais devenus indépendants par la suite ... maîtres ou non de Cherson, ... jouèrent plus tard un rôle tellement important dans l’histoire de la colonie génoise, qu’ils s’imposent à notre attention», come scrive Heyd II, p. 211 s., è affatto incerto dove si trovasse la loro residenza @eoôcoqoç 0 01 0eó8mpoi (1) deW’Hist. poi. Cpol., ed. Bonn. p. 45. « Le nom de l’antique Théodoro est absolument inconnu des générations actuelles, et ce n’est pas de leur bouche qu’on pourrait recuillir quelque indice à son égard. Après bien de recherches, les savants se sont arrêtés particulièrement à deux localités. D’une part, M. Dubois de Montpéreux, suivant la trace de Thunmann, regardait à peu près comme positive l’identité de la ville actuelle d’Inkerman et de la Théodori du Moyen-Age; M. Desimoni partage cette manière de voir; d’un autre côté, M. Bruun pense que Théodori ne fait qu’un avec la forteresse de Mangoup qui se trouvait dans la montagne, a l’est d’Inkerman. Il est certain que ces deux localités étaient comprises dans le territoire dépendant des seigneurs grecs dont nous étudions l’histoire. Si l’on songe aux ruines grandioses que virent dans l’une comme dans l’autre Brioniovius au XVIe siècle et M. Dubois de Montpéreux au X1X°, on doit avouer que l’une comme l’autre a pu être la résidence de princes grecs; effectivement, parmi les débris qui jonchent au loin le vaste plateau sur le quel s’élevait la forteresse de Mangoup, M. Dubois de Montpéreux put reconstituer un palais richement décoré, une chapelle grecque, des tombes également grecques, et Broniovius reconnut deux églises et vit des inscriptions grecques. Mais le ruines d’Inkerman, moins importantes peut-être, renfermaient aussi, au temps de Broniovius, des inscriptions grecques et de magnifiques écussons; ses guides attribuaient la construction du château à des princes grecs». Così scrive Heyd, 0. c., p. 213 s., il quale da carte genovesi degli anni 1471-1475 trae qualche dato che sembra dover decisamente far pendere la bilancia in favore di Mangoup. (1) Il plurale si spiega in quanto la città era dedicata ai due santi protettori Teodoro Terone e Teodoro Stratelate. La forma accus. plurale 0eo8(Óqoi>5 nel titolo del codice (v. p. 26 nell’apparato critico) si deve forse all’influenza della denominazione volgare axovq OeoòmQovq, dr. Setines, Stivas dei documenti per Atene, Tebe.