348 Rivista delle riviste des Francs contre les Grecs et les Bulgares. Incursion des Turcs. Guerres civiles. Conquête turque. Commerce (Venise). Population (Bulgares au nord, Grecs dans Je sud et l’est). Provinces ecclésiastiques. R. Janin : La Bithynie sous l'empire byzantin. — E. O. 1921, T. XX, p. 168. La Bithynie est la partie de l'Asie mineure qui face à Constantinople, s’étend au Sud jusqu’au dessous de 1 Olympe, et à l’Est à un point difficile àp reeh-er au delà de l’embouchure du Sacharia. Vers la fin du IVe s et pendant une partie du V3, la Bithynie avsit joué un rôle important dans les destinées de l’empire romain. I. Du Ve s. à la première invasionz Utrque. — Ethnographie: enchevêtrement de races. Organisation civile : la province romaine possède trois villes privilégiées, Chalcédoine, Nico-mèdic, Apameia ; les thèmes byzantins sont au nombre de deux au VU* s., celui des Optimales et celui de l’Opsikion. Organisation ecclésiastique: onze évêques différents en 451. Vers ïn fin du Xe s., on a trois métropoles, deux archevêches et dix-huit évêchés suffragants. Le monachisme possède une particulière extension. IT. Depuis la première injasion turque jusqu’à la conquête ('J071-Î337). — E. O. 1921. T. XX, p. 301 ss. — Histoire. Population. Administration civile. Organisation ecclésiastique R. Janin: La banlieue asiatique de Constantinople. — F. O. 1923, T. XXII, p. 50, 182, 281, seq. C’est une étude historique et topographique de Scutari à Pendik, basée sur les recherches historiques publiées depuis une quarantaine d’années et remontant aux sources mêmes, qui sont les ouvrages des multiples historiens et topographes tant grecs que byzantins. Sont étudiées : Crvsopolis (Scutari), Chalcédoine (Cadi-Keuv), Hiéria (Phéner Bagrché), Rufinianes (Diadi Bostan), Poléaticon (Bostandjik), Satyre, Bryas (Maltépé), Cartalimène (Car-tal), Panteichion (Pendik), le mont Saint Auxence (Kaich Dagh) et diverse localités (Damatrys, Galakrènes, etc.) dont l’emplacement n’a pas encore été identifié de façon certaine. S. Salaviilf: Un thomiste à Byzance au XFe s., Gennade. Scholarios. — E. O. 1924, T. XXII1. p. 129-136. Ce n’est pas la démonstration du thomisme doctrinal de Scholarios, mais la réunion de quelques témoignages de ^on culte d’admiration pour le grand docteur occidental. Il traduit plusieurs de ses ouvrages: le commentaire sur le «De anima» d’Aristote ; le «De fallaciis»; le commentaire sur la « Physique» d’Aristote; le «De Ente et Essentia ». Il possède dans sa bibliothèque les livres de Saint Thomas : on a la « Somme contre les gentils» qui lui servit de texte et qui est annotée de sa main, par des réflexions pleines d’admiration. M. Jugie: La vie de Saint Jean Damascène. — E. O. 1924, T. XXIII, p. 137-161. Comme beaocoup de grands hommes. Saint Jean Damascène a été fort mal servi par l’histoire. Ce n’est que quelque deux cents ans après lui qu’un chrétien de Syrie ou de Palestine s’avisa d’écrire sa vie en langue arabe. Cette première biographie ne nous est pas parvenue- mais nous pouvons juger de sa valeur par la traduction grecque fortement amplifiée qu’en donna le patriarche Jean de Jérusalem, mis à mort par les musulmans vers l’an 969. A peu près tout ce qui se raconte de mieux stir le Saint Docteur, dans les recueils hagiographiques, a coulé de cette source. Or cette source est loin d’être limpide. La vérité qu’elle contient se réduit à fort peu de chose ; le reste est sorti d’une imagination arabe surchauffée par le soleil d’Orient. Les récits que Lequien a recueillis dans son édition des oeuvres du Saint sont aussi légendaires. A ces tissus de fables, Papadoulos Kérameus a ajouté, en 1S97, deux morceaux, qui ne valent pas mieux que ceux qu’on connaissait déjà. Il n’y a rien à tirer du long panégyrique du Saint composé par Constantin Acropolite, morceaux dépendant de la biographie de Jean de Jérusalem qui ne nous aprend aucun détail nouveau.