346 Rivista delle riviste A. Fabre : Autour des deux architectes du Parthénon et de Sainte-Sophie. — E. O. 1923, T. XXII, p. 59-65. Cette association de deux architectes, à Constantinople comme à Athènes, cache sans doute une division du travail analogue à celle qui se pratiquait dans les grands travaux de construction chez les Romains. • A Rome, les grands constructeurs étaient tout ensemble architectes et entrepreneurs. A la tête des ouvrages publics, trois classes de préposés répondaient de l’ordonnance, de l’exécution, de la foame: le mechanicus, le geometra et l’architectus. Le véritable auteur du monument est le mechanicus: il prend figure d’ingénieur. La conception romaine des «travaux d’art», avec peut-être son organisation, non seulement se perpétue chez les Byzantins, mais préexiste chez les Grecs. Le Parthénon, comme Sainte-Sophie, est une oeuvre d’ingénieur. (J. Emereau : Environs de Chalcéaoine : Pierre tombale et plaque de marbre sculptée. -- E. O. 1924, T. XXIII, p. 34-35. £). Lathoud : Le Sanctuaire de la Vierge aux Chalcopratia. — E. O. 1924, T. XXIII, p. 36-61. Identification de la Petite Zeineb Djami, avec 1 Eglise des Chalcopratia. Etude historique: I. — Le quartier des Chalcopratia II. — L’église de forme basilicale (dromique). III. — La sainte châsse IV. — La ceinture de la Vierge. V. — Le culte liturgique de la ceinture. VI. — L’Annonciation aux Chalcopratia. VII. — Essai de reconstruction. Le concile de 536. VIII. —• Les miracles et les conversions extraordinaires. JX. — Iconographie de l’Hagiosoritissa chalcopratienne. X. — Identification. Etat actuel des ruines par P. Pezaud. 6. — HISTOIRE. 5. Salavii.le : L'Hénotique de Zétion. — E. O. 1919, T. XVIII, p. 389-397. Traduction littérale de l’original grec tel qu’il a été conservé par l’historien Evagre. Puis analyse et étude du document. L’Hénotique est l’oeuvre du patriarche Acace, oeuvre pleine d incohérences e: de contradictions. L’Hénotique ne professe point de doctrine hérétique explicitement, elle condamne les hérésies de Nestorius et d’Eutvchès, mais elle favorise l’hérésie par ses réticences. L’Hénotique prélude à îa méthode de stabilisation qui devait être celle de Photius et de Michel Cérulaire et de leurs successeurs, consistant à restreindre à tel nombre les conciles oecuméniques et à clore à telle époque donnée le développement du dogme catholique. S. Salaville: Les conséquences de VHénotique: le schisme acacien. — E. O. 1920, T. XIX, p. 49-6S. L’Hénotique, qui devait faire l'union, ne satisfait personne: ni monophysites, ni orthodoxes. La division ne fait qu’augmenter, l’épiscopat se divisant en prélats signataires et en prélats réfractaires. Parmi les premiers notons: Acace de Constantinople; Pierre Monge, qui est rétabli aussitôt sur le Si^g'e d’Alexandrie ; Pierre le Foulon qui remplace à Antioche le patriarche orthodoxe Calandion, déposé pour raisons politiques ; Martyrius de Jérusalem, et un certain nombre d’autres évêques, plusieurs par faiblesse et crainte de l’empereur. Les Acéphales, monophysites intransigeants, se séparent de Pierre Monge. Djs « proté-riens » d’Egvpte se rendent à Constantinople, espérant y trouver quoique appui; ils sont rebutés