Rivista delle riviste 345 Bâtie vers la fin du VIe s. c’était une basilique à trois nefs supportées par deux rangées de colonnes, avec un narthex. A quatre époques diverses, indéterminables, elle fut couverte de fresques superposées. A une époque (byzantine), l’église fu divisée en deux parties dans le sens dè la hauteur. Le sous-sol fut alors occupé par une quinzaine de petites chambrettes à coupoles arrondies, communiquant entre elles en tout sens, ayant la hauteur de l’abside, et le tout fut recouvert de fresques à fond bleu foncé (quatrième couche). E. Mambourv: Le couvent byzantin de femmes à Prinkipo. — E. O. 1920, T. XIX, p. 200-208. Il est situé sur les «Camarès», ruines bouleversées par la construction d’une mine vers 1840. Les substructions manifestent un développement de façade de 250 mètres environ ; elles longent la côte avec laquelle elles sont presque toujours parallèles. On distingue trois groupes : deux sur le bord de la mer et dans le prolongement l’un de l’autre ; le troisième est constitué par la citerne. Le premier groupe, de beaucoup le plus important, renferme des chambres voûtées. Ces voûtes communiquaient auparavant avec deux autres voûtes dont la paroi intermédiaire a disparu, au moyen de trois portes actuellement muréçs. Ce sont les sous-sols de l’eglise du couvent. L’église affectait la forme d’une basilique à trois nefs précédées de deux narthex et devait avoir deux rangées de trois colonnes, séparant les nefs entre elles. Sa largeur était de 13 m. dont 4,50 pour la voûte du milieu et 3 m. pour les bas-côtés. Sa longueur, depuis le mur) du narthex jusqu’à la séparation précédant l’autel était de 14 m. environ. Les deux narthex de 2 m. 50 de largeur étaient percés de trois portes qui correspondaient aux trois portes de l’église, et donnaient de chaque côté sur les corridors aboutissanti aux cellules des religieuses. Le niveau du sous-sol n’est guère que d’un mètre au dessus de la mer. Les cellules sont placées de chaque côté de l’église, d’une façon symétrique et presque homothétique, sur un développement de 70 m. Ces cellules n'avaient pas de fenêtre sur la mer, à part peut-être celles de l’extrémité du corridor ; elles prenaient jour dans les couloirs de service. Entre le couvent proprement dit et le deuxième groupe de substructions devait se trouver le jardin ou un espace ménagé pour séparer l’habitation des religieuses d’avec celles de la domesticité masculine. Dans le deuxième groupe se trouvait le port ou débarcadère du couver.!, qui devait constituer la seule porte ouverte du côté de la mer. L’extrémité de ce groupe est terminé par les murs de base d’une terrasse dont le pied baigne dans la mer. Le troisième groupe est la citerne cylindrique de 18,30 de diamètre intérieur, distante d’environ 120 m. de l’église et dans l’axe de celle-ci. Un escalier aboutissait à une espèce de plateforme intérieure. Elle devait être couverte. Entre la citerne et l’église devait se trouver le cimitière. Le couvent de Prinkipo fut élevé sous Justin II dans le courant du VIe s. et restauré et agrandi par la grande Irène vers la fin du VIIIe s. Détail curieux de construction : l’on remarque dans le arcs des portes de grandes briques de 0,50X0,32, d’un usage très rare et l’emploi des chaînais en bois pour soutenir les murs maritimes. E Mamboury : Ruines byzantines de Mara, entre Maltcpé et Bostandjik. — E O. 1920, T. XIX, p. 322-330. Identification des ruines de Mara avec le couvent construit à Satyros, l'un des proasteia maritimes de Byzance, par le Patriarche Saint Ignace en 873, la VIe année de Basile. Il devait être dédié à saint Michel le grand Taxiarque. J. Thibaut: L'Hebdomon de Constantinofle. — E. O. 1922, T. XXI, p. 31-44 Nouvel examen topographique. Contribution d’ordre archéologique et topographique à la thèse du Dr. Van Millingen, sur l’identification de l’Hebdomon avec la ville de Makri-Keuy. I. — Notions générales sur l’Hebdomon. — II. — La champ de Mars ou Kampos. — III. — Les palais. —IV. — Les églises. —V. — Le monastère du théologien._VI. — Le tombeau de Basile II le Bulgaroctone.