— 109 — Ensemble des installations détaillées aux numéros précédents. On voit de plus la,garniture en fonte pour traverses de bittes, le rouleau destiné à supporter la chaîne, le manchon de montant de bittes et le stoppeur à mâchoire et à levier. Toute cette installation remonte à l’année 1853 environ. 457. Poulie de capon ferrée (années 1792 à 1837). — 34 I. Lp. Grosse poulie à trois réas, ceinte d’une ferrure ■ qui la termine par un gros croc de fer servant à saisir l'anore par son anneau ou organeau (voir ancre n° 432) lorsqu’on veut l’élever contre le bossoir (pièce de bois débordant à l’avant qui sert de support à l’ancre), ce qu’on appelle caponner l’ancre. (M.-F.) 458. Poulie de tournevire (années 1792 à 1837). — (Voir n° 459). — 74 I. Lp. 459. Bout de tournevire pour vaisseau de pre- mier rang (années 1792 à 1837). — 1027 I. Lp. La tournevire était une manœuvre qu’on ajoutait h l’effort que faisait le" câble pour lever une ancre. La grosseur du câble ne lui permettant pas de se rouler dans un diamètre assez petit pour envelopper le cabestan, on lui accolait alors une toume-vire qui, amarrée sur le càhle vers le point où celui-ci entrait dans le bâtiment venait s’enrouler au cabestan et subisseit l’effort qu’elle lui transmettait. La tournevire était un cordage dont des deux 'bouts se réunissaient par un amarrage, dit mariage de la tournevire, qui en faisait une corde sans fin; elle était, de distance en distance, garnie de bourrelets ou pommes qui servaient à retenir les bosses, cordelettes avec lesquelles on la reliait au câblé. L’emploi des chaînes a rendu inutile la tournevire. (M.-F.)