IX sur la cqur du Louvre ; c’est de cette première époque que datent les vitrines murales aux dauphins de bronze doré que l’on rencontre encore dans plusieurs de nos salles actuelles. C’est sous l'impulsion et la surveillance de Zédé, c’est grâce à sa connaissance parfaite de la construction navale, que l’atelier du Louvre put établir les modèles anciens auxquels nous faisons plus haut allusion. En 1836, Zédé résigna la conservation du musée pour reprendre ses fonctions d’ingénieur de la marine. Il devint plus taid, directeur des constructions navales. 2° — Lebas (Jean-Baptiste-Apollinaire), ingénieur do la marine, membre de l'institut, succéda à Zédé. Il fut conservateur du Musée de marine du 24 novembre 1836 au 25 janvier 1852. Né dans le Var en 1797, mort à Paris en 1873, Lebas après avoir passé par l’école polytechnique était entré dans le génie maritime et avait organisé la flottille qui devait, en 1823, oloqu".r Barcelone. Comme ingénieur, Lebas venait de se distinguer en rapportant de Luxor et en dressant sur la place de la Concorde l’obélisque offert par le vice-roi d’Egypte. C’est par ses Soins, en 1838, que le Musée Naval gravissant un étage du Palais, vint s’installer dans les locaux qu’il occupe encore aujourd'hui. C’est également à l'époque où Lebas exerçait ses fonctions, après 1848, que le Musée Naval, assimilé aux autres musées nationaux fut placé sous la direction des Beaux-arts, et mis ainsi en dehors des attributions du ministère de la marine ; ce qui ne veut pas dire,- hâtons-nous de le reconnaître, que le ministère de la marine se désintéressa des collections du Louvre puisqu’il n’a jamais cessé, depuis cette époque, de les enrichir de scs dons. 3° — Morel-Fatio (Antoine-Léon) peintre de marine, professeur de dessin à l’école d’application du génie maritime conservateur-ad joint, depuis le 31 décembre 1849, puis conservateur en titre, du 22 janvier 1857 au