— 455 — 1748- Coup de veut du 7 janvier 1831 sur la rade d’Alger. Peinture de Théodore Gùdin. — 122 n. m. Le 7 janvier 1831, à 9 heures du matin, la frégate ■ de GO canons la Sirène était mouillée sur la rade d’Alger entre les batteries du môle et le cap Ma-tifou, se préparant à faire voile pour la France. Deux ohébecs chargés de troupes commandées par le lieutenant-colonel Carcenac étaient remorqués vers la frégate lorsque, subitement, un coup de vent de Nord s’éleva. Le commandant de la Sirène M. Charmasson réussit à faire porter aux chébecs de fortes amarres pour se tenir après la frégate, plusieurs embarcations furent brisées dans cette opération, en approchant des chébecs. Il était impossible de porter secours de terre, le vent battant en côté et le général Clausel dut se borner à placier des* troupes sur le rivage pour recueillir éventuellement les naufragés. La frégate soutint ainsi les chebecs pendant le coup de vent qui dura plusieurs jours, le commandant Gharmasson réussit heureusement à faire passer des vivres aux obé-lbecs,_ mais la Sirène chassait sur ses ancres et pr-aurait eu un sinistre à enregistrer si le mauvais temps avait continué. A la fin du troisième jour l’accalmie se produisit, on put embarquer les troupes et partir pour Toulon où l’on arriva fin janvier. 2147. Baleinier (procédant à bord au dépècement d’une baleine. Estampe. 1749. Barque transportant des femmes. sent hommes sont, aux avirons. Dessin de Ozanne. — 21 n. m. 1750. Embarcation mettant un filet à la mer. Aux deuxièmes et troisièmes plans, navires sous voiles. Dessin de Ozanne. — 19 n. m.