— 88 — moyen de diminuer la surface de toile dans les voiles carrées, moyen qui avait l’inconvénient d’être à la fois lent et difficile. Un hunier moderne comprend deux parties distinctes enverguées chacune sur une vergue; la partie inférieure, enver-guée sur une vergue fixe se nomme elle-même le (ixe; la partie supérieure, qui correspond environ à la troisième bande de ris des anciens huniers, est envergure sur une vergue mobile et s’appelle le volant. En amenant la vergue de volant le long du mât jusqu’à toucher presque la vergue du fixe, on conçoit que la toile du volant est masquée derrière le fixie et qu’on se trouvera, avant même de l’avoir serré, dans la situation d’un ancien hunier plein au bas ris. La manœuvre est donc rapide, et elle est facile.car il devient ensuite aisé de serrer le volant, voile de surface modérée, quand il est abrité derrière le fixe. Les bâtiments de commerce à, voiles du XXe siècle ont tous leurs huniers installés suivant ce système, ceux de grand tonnage ont en plus leurs perroquets coupés en deux de cette façon et l’ancien système de ris a totalement disparu. 390. Râtelier de beaupré pour poulies de -marion- nettes (années 1792 à 1837). —• (Voir n° 358). — 438 I. mf. 391. Râtelier de beaupré (années 1792 à 1837). — (Voir n° 358). — 57 I. Lp. 392. Placard pour drisses de foc (années 1792 à 1837). 58 I. Lp. Boite munie de deux réas, plaquée contre la tête du petit mât de hune pour hisser le foc. (M. F.). 393. Baraquette à deux réas (années 1792 à 1837). — 53 I. Lp. Poulie à deux ou trois réas, placée dans les cape-