— Gl — te Clous à tête ronde, pour mêmes usages que les précédents. e Clous à tête large et à tige forte. f Clous à tête large et à tige moyenne. g Clous à lattes de gabarit. h Clous à ailes de mouche. i Clous à soufflets de forge. j Clous a pompes et à lattes, à tête rabattue. k Clous à plomb, à tête plate et oblongue. I Clous à crochet. m Clous à pentures de gouvernail et ferrures de sabord. n Clous à ferrures [moyens). o Clous à ferrures {petits). p Clous à guipons et à plomb, pour calfats. Q Clous à maugères, pour clouer autou/r des dalots et y faire tenir de petites manches de cuir ou de toile goudronnée qu’on nomme maugères. ■R Clous à mailleïer. Avant qu’on eût inventé de doubler en cuivre les bâtiments, on était dans l’usage d’en mailleter la carène, c’est-à-dire qu’on la couvrait d’un bout à l’autre d’une multitude de clous juxtaposés à tige courte et à tète très large et plate, s Clous à doublage en cuivre. On appelle doublage le revêtement en cuivre dont on enveloppe la carène des bâtiments pour leur donner une marche supérieure et les préserver de la piqûre des vers. Les Anglais eurent les premiers, vaisseaux doublés en cuivre à la fin du XVIIIe siècle. Le premier bâtiment français doublé fut la frégate l'Iphigénie (juillet 1778); ce travail fut fait à Brest d’après un cutter anglais. Successivement on appliqua le procédé aux frégates.la Gentille, l'Amazone (novembre 1778) et la Médée (septembre 1779). II devint courant au XIXe siècle et est encore employé au début du XXe siècle sur les bâtiments en bois. Le prix élevé de l’opération-limite cependant l’emploi du doublage en cuivre et beaucoup de bâtiments de commerce le remplacent par l’application^ annuelle de peintures spéciales.